Publié dans Politique

Cour spéciale sur le trafic de bois de rose - 16 dossiers chauds en cours de traitement

Publié le mardi, 09 avril 2019

Des têtes vont – elles bientôt tomber ? La Cour spéciale qui s’occupe des affaires de trafic de bois de rose et de bois d’ébène est actuellement en train de traiter 16 dossiers chauds. Des affaires sulfureuses qui concernent, a priori, de gros trafics de bois de rose. D’après les confidences du procureur de cette Cour spéciale, relayées par un  média hier, un ancien ministre du régime HVM serait sur la sellette concernant particulièrement l’exportation de bois de rose saisis à Singapour. Au début de l’année, l’ancien ministre en question avait fait l’objet d’une convocation par le Bureau indépendant anti – corruption pour audition. Il a, par la suite, été présenté devant le Pôle anti – corruption (PAC) avec ses anciens collaborateurs puis reparti libre.


Pour revenir brièvement sur cette affaire, un navire transportant 30.000 rondins de bois de rose quitta le port de Toamasina au mois de février 2014. Soit plus d’un mois après l’investiture du Président Hery Rajaonarimampianina. Cette marchandise d’une valeur de 50 millions d’USD a pu passer sans difficulté le Grand Port de l’Est étant donné qu’elle était accompagnée par des documents d’autorisation d’exportation signés par les autorités. Un mois après son départ de Madagascar, le navire fut inspecté puis interpellé à Singapour où son contenu a été saisi. Suivent ensuite des procès à n’en plus finir mettant en cause les acheteurs accusés d’avoir importé ces marchandises illicites. Pour l’instant, le dossier est encore loin d’être clos.
 Faut – il rappeler qu’outre les infractions commises sur le territoire terrestre, maritime et aérien malagasy, les compétences de cette Cour spéciale s’étend également sur les affaires impliquant la saisie des bois de rose ou bois d’ébène provenant de Madagascar dans un territoire étranger. Dès son opérationnalisation en 2018, les magistrats de cette Cour spéciale ne chôment pas. A cette époque, 79 dossiers étaient déjà en suspens.
 L.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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