Publié dans Politique

Barea de Madagascar - Quête de 2 milliards Ar pour la CAN

Publié le vendredi, 12 avril 2019

Les dés sont jetés. A l’heure actuelle, l’équipe nationale malagasy connaît ses adversaires aux matches de groupe de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 disputée en Egypte, à partir du 20 juin prochain. Le tirage au sort pour la répartition des 24 nations participantes a été effectué au Caire, tard dans la nuit hier. Madagascar, rappelons-le, participe pour la première fois de son histoire à ce rendez-vous de la crème du football africain. La joie de cette qualification estompée, le plus dur reste à venir pour les Barea de Madagascar, considérés à raison par les observateurs comme le petit poucet à cette compétition ainsi que la Mauritanie. La première étape à franchir, face aux innombrables problèmes que l’équipe nationale de la Grande île pourrait rencontrer en cours de route, est d’ordre financier.

 D’après les estimations émises en coulisses par les expérimentés en gestion sportive, un budget de 2 milliards d’Ar et quelques poussières de millions s’avère nécessaire pour les Barea à cette campagne africaine. Au programme de la préparation, quatre matchs amicaux internationaux dont deux en France contre le Luxembourg et le Kenya, prévus pour le début du mois de juin ainsi qu’un camp d’entraînement au Maroc où deux rencontres sont prévues.Le séjour marocain, selon les indiscrétions, serait pris en charge par les Marocains et les Malagasy n’auront ainsi qu’à payer les frais de transport aérien pour rejoindre le Maroc. Dans ce domaine,  les billets d’avion incombant à la partie malagasy sont entre autres les vols Paris- Tana et Tana- Le Caire- Tana ou Paris, pour la délégation sportive. En effet, avant de rallier la capitale Egyptienne ou celle du Maroc, un regroupement de 3 ou 4 jours se tiendra à Madagascar. Là où l’équipe nationale recevra la bénédiction de tout un peuple.

A part ces frais de transport aérien, l’achat des équipements sportifs, dignes de ce nom, figure aussi en bonne place sur la rubrique des dépenses. Etant donné qu’il s’agit d’un tournoi international, les échanges de maillot sont un rituel incontournable. A prévoir également, les maillots de réserve à chaque match pour chaque joueur. Ainsi, plusieurs jeux de maillots s’avèrent indispensables. D’autres détails non négligeables complètent la longue liste des dépenses comme les tenues d’apparat, les survêtements, les cache-maillots, les médicaments, les compléments nutritionnels et bien d’autres…

La plus importante à définir concerne les primes des joueurs. Il y a, d’abord, la prime de qualification promise par l’ancienne équipe de la Fédération nationale et que le comité de normalisation n’a pas encore honorée. La prime annoncée à l’époque tourne autour de 10 millions ariary par élément ayant participé à la campagne de qualification. Ensuite, une prime de match doit être fixée durant la phase finale de la CAN et une autre en fonction des étapes franchies.

Voilà le côté cour concernant la formation nationale, le côté jardin a trait aux malagasy restés au pays. Il s’agit de la retransmission en direct de toutes les rencontres des Barea à cette phase finale de la CAN. Un coût qui est loin d’être « bon marché » mais c’est le prix à payer pour une Nation dont la sélection nationale figure parmi les 24 meilleures du Continent.

Jusqu’à maintenant, aucune mobilisation pour remplir la « caisse des Barea » n’a été effectuée, à moins qu’elle se fasse en douce. Evidemment, aucun donateur n’a annoncé le montant qu’il compte verser pour l’équipe nationale malagasy. L’unique personne à avoir déclaré reste pour le moment, le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Ahmad, qui a promis au ministre des Sports malagasy de débloquer, plus tôt que prévu, le quote-part de participation de Madagascar.

Rata

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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