Publié dans Politique

Référendum du 27 mai - La porte-parole du Gouvernement efface les zones d'ombre

Publié le mercredi, 24 avril 2019

La prochaine tenue d'un référendum constitutionnel le 27 mai en parallèle avec les élections législatives, décidée en Conseil des ministres la semaine dernière, continue de faire grincer les dents au sein de l'état - major politique. Pourquoi cette date ? Pourquoi choisir un si court laps de temps ? Telles sont les questions qui reviennent en boucle. En sa qualité de porte - parole du Gouvernement, le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo a apporté des éclaircissements sur le sujet face à la presse hier.

 

D'emblée, ce membre du Gouvernement a avancé comme premier argument, l'application d'une politique d'austérité. « Pour pouvoir s'adapter à l'aspect logistique dans les préparatifs des élections législatives, il a été décidé de jumeler les scrutins avec le référendum en vue de réduire les dépenses », a - t - elle avancé. Et la ministre de soutenir que ni les lois électorales ni la Constitution n'imposent de délai pour la convocation des électeurs en vue d'un référendum.

Aucun délai imparti

Selon l'article 51 de la Loi organique n° 05/2018 du 21 février 2018 relative au régime général des élections et des référendums  qui stipule notamment que «les collèges électoraux sont convoqués quatre-vingt-dix (90) jours au moins avant la date du scrutin par décret pris en Conseil de Gouvernement, après consultation du projet de calendrier électoral présenté par la Commission électorale nationale indépendante pour tout mandat qui arrive à son terme ». Ainsi, la convocation des électeurs dans le délai de 90 jours ne s'applique pas au référendum.

D'ailleurs, plus loin il est indiqué qu' « en matière de consultation référendaire, le collège électoral convoqué par décret du Président de la République pris en Conseil des ministres est appelé à se prononcer sur un projet de révision de la Constitution ou une question importante à caractère national. Dans ces deux cas, le référendum porte sur une seule matière et les questions doivent être formulées avec objectivité, clarté et précision ». Une décision du Conseil des ministres suffit donc, peu importe le délai à partir de la convocation jusqu'à la date de la consultation. Le seul délai à respecter est celui de 30 jours dédié à la campagne électorale. La porte- parole du Gouvernement réfute ainsi toute tentative de faire du forcing ni de procéder à un référendum en catimini. Les articles qui feront l'objet de consultation pour modification seront incessamment révélés. Concernant la « nécessité impérieuse » stipulée dans la Constitution pour la tenue d'un référendum, la ministre de la Communication parle de la réalisation des « Velirano » du Président de la République dont la décentralisation effective et la suppression du Sénat, entre autres. Concernant la polémique soulevée sur les prérogatives du Chef de l'Etat dans son pouvoir de légiférer, elle rassure que des balises empêchent certains articles de la Constitution dont le mandat du Président de la République.

La Rédaction

Fil infos

  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 
  • Administration - Le Président veut des collaborateurs loyaux et efficaces
  • Actu-brèves
  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
Pub droite 1

Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

A bout portant

AutoDiff