Publié dans Politique

Salon de l'aviation - Une grande première à Madagascar

Publié le jeudi, 25 avril 2019

En cours de préparation. Après la grande ouverture du nouveau terminal international d'Ivato l'année prochaine, Ravinala Airports envisage d'organiser le premier salon de l'aviation dans le pays. L'idée principale étant de trouver de nouveaux clients pour Madagascar. Effectivement, le salon de l'aviation consistera à réunir en un seul et même lieu tous les opérateurs concernés par l'aviation à l'exemple des compagnies aériennes, des aéroports mais aussi des différentes industries rattachées.  « Effectivement, plus les compagnies aériennes affluent dans le pays, plus l'argent rentre.

Un grand avantage pour Madagascar. Et en tant que gestionnaire des terminaux d'Ivato et de Fascène à Nosy Be, nous devons donc nous occuper de l'augmentation du trafic aérien, d'où cette intiative. Cet événement devrait se dérouler au mois de mai ou de juin 2020. Nous avons déjà déposé notre dossier auprès de l'AviaDev, organisateur compétent de ce genre d'événements. Donc, nous attendons maintenant les réponses », explique Patrick Collard, le directeur général de Ravinala Airports, lors d'une rencontre avec la presse.

« Open Sky »

Ce sera également une grande opportunité pour la compagnie aérienne nationale, Air Madagascar, de trouver de nouvelles destinations à desservir. Il ne faut pas oublier qu'en ce moment, le concept de l' « Open Sky » a été suspendu par le Gouvernement afin de faciliter le redressement de la compagnie, avec l'appui de son partenaire stratégique. «  Nous aurons bien voulu organiser ce salon cette année. Toutefois, l'Etat nous a demandé de bien vouloir « fermer de manière partielle » le ciel malagasy, du moins jusqu'à la fin de cette année 2019, pour ne pas géner la remise à flot d'Air Madagascar. Mais en tout cas, dès l'année prochaine, nous allons développer le trafic et permettre ainsi à la Grande île de s'ouvrir à de nouvelles destinations », notifie le DG de Ravinala Airports. De ce fait, ce salon sera aussi une manière de développer considérablement le secteur touristique, et encore bien d'autres.

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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