Publié dans Politique

Trafic d'héroïne - 250 kg de marchandises et cinq Africains à rechercher !

Publié le jeudi, 25 avril 2019

La saisie des 46,100 kg d'héroïne, lundi dernier, dans la périphérie de la ville de Toamasina est loin d'être l'épilogue d'un vaste trafic. Des proches du dossier avancent que les trafiquants auraient déjà introduit, en empruntant la même filière et le même parcours, 250 kg de drogue dure provenant de l'Afrique du Sud dans la Grande île. Un autre pain sur la planche, en somme, pour les Forces de l'ordre malagasy afin de les retrouver dans la nature à part la chasse à l'homme déjà ouverte sur les cinq Africains qui ont réussi à fausser compagnie aux éléments de la Force d'intervention de la police (FIP) et ceux de la douane malagasy, lundi dernier sur la route nationale 5. Cependant, personne n'est en mesure d'affirmer que cette énorme quantité d'héroïne se trouve encore sur le sol national ou réexpédié en dehors des frontières malagasy pour approvisionner les marchés réunionnais et mauriciens.

Les faits qui se sont déroulés avant ce joli coup de filet de la partie malagasy tendent en effet à confirmer que Madagascar n'était qu'un pays de transit. La destination finale de cette drogue dure d'une valeur estimée à 14 milliards Ar serait l'île Maurice. Un bateau mauricien est prévu récupérer la marchandise en mer, peut-être du côté de Sainte- Marie, vendredi ou samedi. Mais, le bateau a été interpellé par la marine mauricienne avant qu'il ne quitte le port très tôt dans la matinée de vendredi. Une interpellation qui a chamboulé le plan initial des trafiquants qui attendaient à Sainte -Marie le top de départ de l'exportation clandestine. Le transport des marchandises vers la terre ferme et de les expédier ensuite par d'autres moyens s'avère ainsi le plan B concocté par les trafiquants. Mais ils ne savaient  pas que leurs faits et gestes étaient suivis depuis par les douanes mauriciennes, réunionnaises et malagasy appuyées par leurs forces de l'ordre respectives ainsi que le Central Intelligency Service (CIS) de la présidence de Madagascar. A preuve, des photos des trafiquants ont été prises à leur insu tant à Sainte -Marie,

alors qu'ils s'apprêtaient à acheter les billets de transport à destination de Mahambo, qu'au barrage installé par la Police sur la RN5. Les deux convoyeurs et les trois complices les attendaient à bord la Range Rover prise en filature depuis. La partie malagasy était à deux doigts de réaliser une pierre deux coups mais…

A titre de rappel, dans un passé récent, 146 kg de drogue dure à destination des îles voisines ont été saisis par la douane et la Gendarmerie malagasy sur des mauriciens sur la Route nationale 2 tandis que les Réunionnais avaient mis la main sur 42 kg d'héroïne pure à bord d'un bateau en provenance de Madagascar.

En dépit de ces revers qu'ils ont encaissés, les trafiquants ne baissent pas les bras en cherchant d'autres moyens pour contourner le bloc dressé par les autorités portuaires de Madagascar, la Réunion et Maurice. Le combat contre le trafic de drogue dans la région de l'océan Indien  est encore de longue haleine….

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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