Là, un mandat d'arrêt international de l'interpol lui a été présenté le lendemain suite à une demande des autorités roumaines. Maire d'une ville à Roumanie, Radu Mazare est accusé de détournement et a été condamné par la Justice roumaine. Profitant de sa liberté sous caution, il a pris la fuite et a demandé l'asile à Madagascar. Cette demande adressée au Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) est encore à l'étude et jusqu'à la réponse de cette entité, Radu Mazaru bénéficie de sa protection. Il n'est pas étonnant ainsi que la représentante permanente de l'ONU à Madagascar suit de très près cette affaire et demande la collaboration des autorités malagasy quant à l'application des recommandations du HCR. Ce dernier dans le certificat de demandeur d'asile de Radu Mazare précise que celui-ci ne « doit être forcé à retourner dans un pays où il craint d'être exposé à des menaces contre sa vie ou sa liberté ».
Ce qui signifie que le HCR, soit les Nations unies, est contre l'extradition de Radu Mazare tant que l'issue de sa demande ne soit connue au plus tard le 21 janvier 2020. Entre temps, les enquêteurs du HCR vérifieront la véracité des propos du demandeur et de son adversaire. Cependant, les Roumains demandent à la partie malagasy de leur livrer ce maire de Constanta. Entre la demande de la Roumanie et la recommandation des Nations unies, la position des autorités malagasy est fortement attendue…
La rédaction