Publié dans Politique

Dossier Radu Mazare - Le demandeur d'asile placé à la prison d'Antanimora

Publié le mardi, 14 mai 2019

Gardé à vue depuis la semaine dernière dans les locaux de la surveillance du territoire, le Roumain Radu Mazare a été traduit devant le Parquet hier. A l'issue de sa présentation, ce demandeur d'asile à Madagascar est placé en détention préventive à la maison d'arrêt d'Antanimora. Arrêté à l'aéroport d'Ivato alors qu'il s'apprêtait de rejoindre Antsiranana où il réside depuis son arrivée à Madagascar en 2017, Radu Mazare fut de suite gardé à vue dans les locaux de la Police à Anosy.

 

Là, un mandat d'arrêt international de l'interpol lui a été présenté le lendemain suite à une demande des autorités roumaines. Maire d'une ville à Roumanie, Radu Mazare est accusé de détournement et a été condamné par la Justice roumaine. Profitant de sa liberté sous caution, il a pris la fuite et a demandé l'asile à Madagascar. Cette demande adressée au Haut-commissariat des Nations unies pour les  réfugiés (HCR) est encore à l'étude et jusqu'à la réponse de cette entité, Radu Mazaru bénéficie de sa protection. Il n'est pas étonnant ainsi que la représentante permanente de l'ONU à Madagascar suit de très près cette affaire et demande la collaboration des autorités malagasy quant à l'application des recommandations du HCR. Ce dernier dans le certificat de demandeur d'asile de Radu Mazare précise que celui-ci ne « doit être forcé à retourner dans un pays où il craint d'être exposé à des menaces contre sa vie ou sa liberté ».

Ce qui signifie que le HCR, soit les Nations  unies, est contre l'extradition de Radu Mazare tant que l'issue de sa demande ne soit connue au plus tard le 21 janvier 2020. Entre temps, les enquêteurs du HCR vérifieront la véracité des propos du demandeur et de son adversaire. Cependant, les Roumains demandent à la partie malagasy de leur livrer ce maire de Constanta. Entre la demande de la Roumanie et la recommandation des Nations unies, la position des autorités malagasy est fortement attendue…

La rédaction

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Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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