Publié dans Politique

Elections présidentielles et législatives - Droit de vote de la diaspora promis par Andry Rajoelina

Publié le dimanche, 02 juin 2019

Vœux exaucés. Les ressortissants malagasy habitant en terre étrangère souhaitaient depuis belle lurette de pouvoir voter aux différentes élections
à Madagascar. Lors de la rencontre de la diaspora malagasy en France et en Europe avec le Président de la République, Andry Rajoelina, et sa délégation samedi dernier au foyer des Conférences de la maison de l'UNESCO à Paris, le sujet est de nouveau remis sur la table par l'assistance. Ce à quoi, le Président de la République a répondu favorablement.  Il a promis qu'à la prochaine élection présidentielle, la diaspora malagasy aura le droit de vote tant souhaité et attendu par cette dernière. En effet, contrairement aux ressortissants de certains pays, ceux de Madagascar n'ont jamais eu cette opportunité de prendre part au choix du Président de la République et ce depuis l'indépendance.  Bien que le droit de vote ne soit encore effectif auparavant, des comités de soutien pour untel candidat à la présidentielle existaient déjà. Preuve que les Malagasy « d'Andafy » désirent fortement d'être impliqués dans les affaires nationales. Cette fois-ci, à l'instar de ses compatriotes à Madagascar, la diaspora malagasy se rendra aussi aux urnes le jour de l'élection.

Les dirigeants qui se sont succédé à la tête du pays n'ont pas voulu, pour des raisons ignorées, que les ressortissants malagasy en terre étrangère prennent part à cette élection capitale. L'argument souvent avancé a trait toujours à cette insuffisance de moyens, financiers ou autres, à l'organisation des élections en dehors du territoire national. Mais vouloir, dit-on, c'est pouvoir, Andry Rajoelina a cette volonté de mettre sur le même pied d'égalité les Malagasy en matière d'élection en donnant enfin le droit de vote à la diaspora. Mais l'actuel Président de la République  fait mieux et plus que la diaspora a espéré. En effet, il a  annoncé que la participation aux élections législatives sera ouverte aussi à la diaspora malagasy. Ce qui fait que cette dernière aura ses représentants à l'Assemblée nationale. Une pratique appliquée dans certains pays comme la France où les résidents français à l'étranger, hors DOM-TOM, élisent leurs propres représentants à la Chambre basse. Un grand pas est ainsi réalisé pour donner le droit de vote aux élections présidentielles et législatives dans cinq ans à la diaspora malagasy. Reste à définir, le nombre de leurs représentants à l'Assemblée nationale et leurs participations aux sessions ordinaires et extraordinaires de l'institution. Par ailleurs, la rencontre avec la diaspora malagasy de samedi dernier, a permis au Président de la République de lui informer de la gestion actuelle du pays et les grands chantiers qui y vont démarrer bientôt ainsi que le déroulement de sa visite officielle en France. Une visite marquée par deux points majeurs, rappelons-le, la création de la commission mixte sur la question des Iles Eparses dont la principale mission est de rendre la décision finale avant le 26 juin 2020, et la restitution par le Bureau français de recherche géologique et minière des archives sur les richesses de Madagascar. L'assistance s'est avérée intéressée par cette rencontre avec le Président Andry Rajoelina, ponctuée par une séance de questions-réponses.
La rédaction

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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