Publié dans Politique

Ville de Toamasina - Un PDS à la tête de la mairie

Publié le dimanche, 02 juin 2019

Le maire Elysée Ratsiraka est mis sur la touche. Le couperet de la mesure suspensive est tombé sur sa tête à la suite de la décision prise par le pouvoir central après un temps d'attente. Christin Razafimanana occupe désormais le fauteuil du président de la délégation spéciale de Toamasina. Il est assisté par le Dr Célestine Marie Razafiarisoa et Jean Toto qui sont respectivement ses premier et deuxième adjoints. La nouvelle équipe qui était officiellement présentée samedi après-midi par le préfet de Toamasina Cyrille Benandrasana prendra pour la première fois ses fonctions ce lundi. Celle du maire éjecté entend regagner son bureau, elle aussi. L'on attend alors de voir ce qui se passera dans la cité du Port ce premier lundi du mois. Parallèlement, la Présidence de la République met la main à la pâte. Des envoyés d'Iavoloha examineront en détail les comptes de gestion du désormais ex-maire de Toamasina à partir de ce jour. Ce, après que l'Inspection générale d'Etat (IGE) et le ministère de l'Intérieur  et de la Décentralisation (MID) ont terminé leur tâche de vérification en avril. Lors de son passage dans la capitale économique de l'île le 26 mai, le Président Andry Rajoelina a évoqué la nécessité de  « regarder » attentivement le cas de la Commune urbaine de Toamasina.

Le sommet de l'Etat a eu vent de gabegies, de détournements et de corruptions qui y ont eu cours. Le chef de l'Etat a alors averti que toutes les malversations étaient intolérables et que l'Etat allait prendre des mesures. Cinq jours plus tard, le MID a sorti le décret 11.132 stipulant la suspension du maire Elysée Ratsiraka. Le même acte administratif a nommé les trois membres de la délégation spéciale. Samedi, la bande à Christin Razafimanana, dans une brève allocution de ce dernier, a promis de rendre à la capitale économique les honneurs qui lui reviennent. Promesse a aussi été faite au sujet du paiement des arriérés des salaires du personnel. Le problème sera réglé avant le 26 juin prochain. Coup dur dans la carrière politique ainsi pour l'ancien maire qui à part sa destitution à la tête de la mairie, a vu sa tentative d'entrée au Palais de Tsimbazaza ratée. Candidat pour les législatives à Mahanoro, il est actuellement, en se référant aux résultats officieux de la CENI, bon dernier à la troisième place avec seulement 8% des voix exprimées.
M.R.

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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