Publié dans Politique

Premier ministre Christian Ntsay - « La dette de 170 milliards d’ariary envers le secteur pétrolier apurée »

Publié le vendredi, 21 juin 2019

L’Etat malagasy avait, mercredi dernier, trouvé un consensus avec les opérateurs pétroliers pour une baisse du carburant. La question des dettes de l’Etat envers les pétroliers a été solutionnée durant les trois jours de négociation. « La baisse des prix du carburant à la pompe grâce à la structure des prix a permis l’apurement des 170 milliards d’ariary ».  C’est ce qu’a confirmé le Premier ministre Christian Ntsay, au cours d’une interview, en marge de l’inauguration du nouveau siège du Bureau indépendant anti-corruption, à Ambohibao. Une information déjà annoncée par le porte-parole du Gouvernement, et non moins ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, la veille sur les ondes de radios privées de la Capitale. Selon le PM, sans l’apurement de ces arriérés, la baisse du carburant aurait pu être plus importante.  Il faut savoir que les prix appliqués à la pompe ont toujours été imposés par l’Etat, depuis le régime Rajaonarimampianina. Le prix du carburant distribué au niveau des stations-service a ainsi toujours été en-dessous du « prix de référence calculé » (PRC) issu de la structure de prix, qui comprendrait selon les explications, les cours du baril, les marges, les taxes, le cours de l’ariary. C’est la non- application de ce prix de référence calculé qui a causé un passif de l’Etat envers les entreprises du secteur pétrolier. Selon les derniers chiffres communiqués, ces dettes auraient atteint les 170 milliards d’ariary. La révision de la structure de prix annoncée mercredi dernier aurait donc permis de résorber ce passif. Selon une source contactée, cette nouvelle structure des prix comprendrait une réduction des marges des fournisseurs, avec un effet rétroactif à partir du 1er janvier 2019, ce qui devrait apurer les dettes de l’Etat malagasy envers les pétroliers.
La Rédaction

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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