Publié dans Politique

Coupe d'Afrique des Nations 2019 - Les Barea admirés par tout un peuple

Publié le dimanche, 23 juin 2019

Tous les rêves sont permis. Après une belle entrée en la matière à sa toute première participation à la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), en tenant en échec samedi  la Guinée (2-2), l'équipe nationale malagasy a cimenté son lien avec le peuple malagasy. C'est dans la joie, dans leur for intérieur, que les amoureux ou non du ballon rond ont accueilli ce résultat, synonyme d'une demi-victoire pour une formation néophyte.

 

Du Président Andry Rajoelina au simple citoyen en ville ou en brousse en passant par les profanes du football, tout le monde est tombé sous le charme de ces joueurs qui ont mouillé leur maillot pour défendre les couleurs nationales. « Certes, c'est la première fois que nous participons à la phase finale de la CAN mais notre équipe nationale a démontré que les malagasy sont capables de réaliser de bonnes choses. Je vous adresse mes félicitations pour ce résultat et vous exhorte de faire toujours mieux. Le peuple malagasy vous soutient », tweeté le Président de la République de Madagascar aux Barea, quelques minutes après la rencontre.  Les discussions autour de ces premiers pas de l'équipe nationale malagasy animaient le débat dans les chaumières dans la journée d'hier.  Un des points de convergence des avis, la reconnaissance  de tous les efforts déployés par la bande à Abel Anicet durant ses premières 90 minutes en phase finale de la CAN. Sans l'ombre d'un doute, les Malagasy se sont levés comme un seul homme pour faire corps et âme avec leur sélection nationale. Le temps d'un match, tout le monde se connait et se sympathise, loin des divergences politiques ou autres. Une fois de plus, la magie du football s'est opérée et plus d'un souhaite qu'elle dure le plus longtemps possible.

Cet engouement autour des Barea est constaté bien avant le début de la compétition et du coup d'envoi de la rencontre. Il a atteint son summum en voyant l'équipe nationale entonnée « Ry Tanindrazanay Malala » la main droite sur le cœur. Comme si les joueurs voulaient envoyer un message fort à leurs compatriotes que la bataille est rude mais ils vont donner leur maximum. Devant leur écran de télévision, des téléspectateurs malagasy laissaient couler sur leur visage quelques gouttes de larmes. Bref, une émotion collective tant en Egypte qu'à Madagascar.  C'est  l'image d'un peuple uni contre un adversaire, sportivement s'entend, commun. Même Nicolas Dupuis, coach de l'équipe nationale malagasy a avoué avoir eu des frissons en voyant ses joueurs foulaient la pelouse.

Au lendemain de cette rencontre historique, les Malagasy savourent encore cette réussite de leur sélection nationale tout en espérant que la prochaine sera la bonne. « On est venu jouer au ballon sans complexe…Maintenant, on va tenter de continuer même si on a fait du bon travail pour arriver ici. On doit montrer un peu plus nos qualités », confie Abel Anicet, élu meilleur joueur du match par la CAF, à la presse française. Des propos qui, certainement, vont renforcer encore un peu plus l'amour et l'admiration de tout un peuple à ses Barea….

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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