Publié dans Politique

Banditisme et détention illégale d'armes - Les arrestations et les saisies se poursuivent

Publié le lundi, 15 juillet 2019

Le banditisme prend  toujours une proportion alarmante dans le District d'Andilamena. Les Forces de l'ordre  y font de la lutte contre la circulation illicite d'armes leur cheval de bataille.  La semaine  dernière, trois suspects ont été arrêtés par des éléments de  la section 3 du peloton de gendarmerie  d'Andriamenakely,  un quartier d'Andilamena ayant gagné une sinistre réputation  en matière d'insécurité. Les trois individus sont en possession d'armes à feu dont deux  copies locales de  fusils Mas36  ainsi qu'un  autre de type  Baikal, le tout avec trois munitions.

 

Pour les gendarmes, toute une zone d'ombre plane encore sur la provenance  de ces armes, d'où la nécessité d'arrêter les trois suspects. D'ailleurs, leur audition du moment est censée lever un coin de voile à ce propos.  Les  Forces de l'ordre établissent également un  lien entre ces armes récemment confisquées et les actes de banditisme survenus en mi-mai  dernier à Andriamenakely. Les gendarmes soupçonnent que les dahalo, qui y ont razzié un troupeau à l'époque, ont utilisé  ces armes pour terroriser les villageois. Notons  que cette localité de  l'Alaotra Mangoro a bénéficié  de l'envoi et de l'implantation de contingent militaire dépêché de la Capitale et participant dans l'opération de sécurisation, et ce, d'après une demande de la population locale et une décision du pouvoir central.  Avec les gendarmes, ces militaires,  outre l'opération anti-banditisme proprement dit, sont également engagés dans la campagne de désarmement actuelle, civils inclus. Leur présence a fait baisser  nettement d'un cran le degré de violence au gangstérisme dans cette région, souvent taxée de zone rouge.

Franck Roland 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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