Publié dans Politique

Nouveau Gouvernement - Le nom du Premier ministre connu dans les prochaines heures

Publié le jeudi, 18 juillet 2019

Il est d’usage que dans les jours suivant l’élection des députés, le Premier ministre propose au Président de la République la démission de son Gouvernement. Chose qu’a fait hier Christian Ntsay dans la matinée, selon le décret lu par le Secrétaire général adjoint de la Présidence, Dina Andriamaholy. Une démission acceptée par, Andry Rajoelina, Président de la République, qui a chargé les membres du gouvernement démissionnaire d’assurer l’expédition des affaires courantes, jusqu’à la formation d’un nouveau Gouvernement.  Interrogé, le désormais ancien Premier ministre, Christian Ntsay, motive sa décision par le respect des dispositions constitutionnelles. « Nous sommes dans un état de droit. L’article 54 de la Constitution dispose que le Président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou groupe de parti majoritaire à l’Assemblée nationale. La session spéciale du Parlement est ouverte de façon officielle depuis deux jours maintenant au niveau de l’Assemblée nationale.

La majorité est claire au niveau de  cette Chambre, raison pour laquelle nous avons déposé notre démission », a expliqué l’ancien fonctionnaire international en marge de la célébration du 100è anniversaire de l’administration pénitentiaire, au Tribunal d’Anosy hier en fin de matinée, questionné par rapport à cette démission. Le Chef de l’Etat ne devrait pas mettre longtemps à former sa nouvelle équipe, selon certaines indiscrétions. Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, au cours de sa passation de service avec, Jean Max Rakotomamonjy, le président sortant,  a assuré que le nom du Premier ministre, Chef du gouvernement devrait être connu avant la fin de la semaine et ceux des membres du gouvernement sous huitaine.
La Rédaction

Fil infos

  • Administration publique - Relance de l’intégration des agents non encadrés de l'Etat 
  • L’étiquette Gen-Z devient outil de récupération politique
  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff