Le Président de la République Andry Rajoelina martèle que les ministres seront soumis à un contrat –programme et seront évalués à l’issue d’une durée bien déterminée. En principe, cette évaluation est en cours. La liste des membres du Gouvernement confirmera ou non cette évaluation. Evaluation ou pas, des changements seront certainement opérés au sein du Gouvernement. Au moins deux portefeuilles seront touchés, en l’occurrence le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la Femme, ainsi que le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel.
En effet, depuis la démission au mois de mars dernier des ministres titulaires de ces deux postes respectifs, pour se porter candidates aux législatives, ces deux départements sont laissés vacants, et dirigés par des intérimaires. A l’occasion de la formation du Gouvernement, ces deux postes seront assurément remis à des permanents. Deux nouvelles têtes pourraient occuper ces portefeuilles. En effet, pour quelques observateurs, Lucien Irma Naharimamy et Volahaingo Marie Thérèse, les deux ministres démissionnaires, pourraient ne pas être reconduites. Elues respectivement à Toamasina I et Bealanana, beaucoup voient mal les deux femmes délaisser leurs électorats pour des postes de ministres. La population de Toamasina particulièrement attend beaucoup de la première citée. Ces deux femmes pourraient d’ailleurs travailler à leur manière pour le développement de Madagascar sans forcément passer par la « case ministérielle », estiment des observateurs.
Outre, la nomination aux postes vacants, l’intégration des députés au sein de l’effectif gouvernemental a été demandée par Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale. La question est de savoir donc combien de ministères seraient touchés par ce changement. La réponse est attendue dans les prochaines heures.
La rédaction