Publié dans Politique

Troisième gouvernement Ntsay - Au moins deux nouvelles têtes en perspective

Publié le dimanche, 21 juillet 2019

Outre la nomination du Premier ministre, la formation du nouveau Gouvernement est parmi les étapes très attendues. Une tâche à laquelle le nouveau Chef d’Etat et son Premier ministre se seraient déjà attelés depuis la fin de la semaine dernière pour la mise en œuvre des grands chantiers qui font partie intégrante de ses « Velirano » pendant la propagande.  Attendu en fin de semaine dernière, les noms des nouveaux membres du troisième gouvernement de Christian Ntsay seraient connus en ce début de semaine. L’on ignore qui sera conduit parmi les ministres démissionnaires.

Le Président de la République Andry Rajoelina martèle que les ministres seront soumis à un contrat –programme et seront évalués à l’issue d’une durée bien déterminée. En principe, cette évaluation est en cours. La liste des membres du Gouvernement confirmera ou non cette évaluation. Evaluation ou pas, des changements seront certainement opérés au sein du Gouvernement. Au moins deux portefeuilles seront touchés, en l’occurrence le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la Femme, ainsi que le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel.

En effet, depuis la démission au mois de mars dernier des ministres titulaires de ces deux postes respectifs, pour se porter candidates aux législatives, ces deux départements sont laissés vacants, et dirigés par des intérimaires. A l’occasion de la formation du Gouvernement, ces deux postes seront assurément remis à des permanents. Deux nouvelles têtes pourraient occuper ces portefeuilles. En effet, pour quelques observateurs, Lucien Irma Naharimamy et Volahaingo Marie Thérèse, les deux ministres démissionnaires, pourraient ne pas être reconduites.  Elues respectivement à Toamasina I et Bealanana, beaucoup voient mal les deux femmes délaisser leurs électorats pour des postes de ministres. La population de Toamasina particulièrement attend beaucoup de la première citée. Ces deux femmes pourraient d’ailleurs travailler à leur manière pour le développement de Madagascar sans forcément passer par la « case ministérielle », estiment des observateurs.

Outre, la nomination aux postes vacants, l’intégration des députés au sein de l’effectif gouvernemental a été demandée par Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale.  La question est de savoir donc combien de ministères seraient touchés par ce changement. La réponse est attendue dans les prochaines heures.

La rédaction

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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