Publié dans Politique

Formation du Gouvernement - Pressions inutiles sur le PM

Publié le lundi, 22 juillet 2019

Des rumeurs ont circulé que le Gouvernement dirigé par le Premier ministre Ntsay Christian allait être présenté hier. L’accouchement n’a cependant pas eu lieu. Depuis sa nomination en fin de semaine dernière, le chef du Gouvernement cheminerait à Mahazoarivo. Il aurait reçu bon nombre de personnalités issues de différentes entités politiques. Comme à chaque formation de Gouvernement, des pressions pointent le bout de leur nez. Pour la formation de son troisième gouvernement, Christian Ntsay n’échappe pas à la règle. Actuellement, le numéro Un de Mahazoarivo fait l’objet de multiples pressions, surtout politique. Des ministres démissionnaires craignent de ne pas être reconduits à leurs postes, d’autres personnalités qui souhaitent intégrer ou réintégrer le Gouvernement manœuvreraient en coulisses pour atteindre leurs objectifs. Des députés ou des associations seraient ainsi manipulés par ces politiciens pour atteindre leurs objectifs. C’est ainsi que depuis la semaine dernière, des députés ont posé leurs conditions. Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, durant un discours, avait été claire pour réclamer l’intégration de députés au sein de l’équipe gouvernementale. En fin de semaine dernière, des parlementaires de la Chambre basse issus de l’IRD et des élus sous l’étiquette d’indépendant qui estiment qu’ils doivent être représentés au sein de la future équipe gouvernementale.

Des organisations estiment également avoir leur mot à dire. Des associations régionales qui estiment que le Gouvernement devrait intégrer des  natifs d’une partie précise de l’île. Pour certains analystes politiques, le tandem Andry Rajoelina - Ntsay Christian devrait être laissé libre de composer une équipe gouvernementale à même de mettre en œuvre les grands chantiers entrant dans les engagements du Président de la République. Au-delà de l’aspect purement politique, les critères de technicité et de compétence devraient primer, selon les observateurs. Du moment que les ministres soient malagasy, les critères régionaux ne devraient pas rentrer en ligne de compte. D’ailleurs, que se passerait-il si toutes les associations régionales devaient réclamer elles aussi des postes au sein du Gouvernement qui ne compte que 22 postes ?
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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