Publié dans Politique

Toamasina - Trois assassinats en trois jours

Publié le jeudi, 01 août 2019

L’insécurité fait peur à Toamasina. Rien que cette semaine, trois assassinats ont été constatés dans le Grand port de l’Est  dont deux ont eu comme cible des femmes. La nuit du lundi, un gang  a pris pour cible un foyer du « Dépôt 3 ». Les agresseurs ont ligoté le chef de famille. Le fait qu’il y avait très peu d’objets  de valeur chez les victimes, aurait mécontenté les intrus. Ils s’en étaient pris à la maîtresse de maison  qu’ils ont violée  à tour de rôle. La victime a dû être hospitalisée. Mardi dernier, elle a succombé des suites de ses blessures.
Mardi soir,  un homme de 33 ans qui opère  dans un cyber   était retrouvé mort chez lui à Anjoma. C’était un client, qui en se  rendant au cyber, qui a fait le triste constat. Ce dernier  a vu une anomalie comme quoi la porte de son domicile  est étrangement laissé entrouverte. En constatant plus près, l’inconnu a trouvé le corps sans vie du malheureux gisant au sol. Ils l’ont émasculé et son corps portait les traces d’objet tranchant.La nuit du mercredi, c’était une autre mère de famille de payer les frais de la violence des bandits à Tanambao 5. La concernée venait de faire un retrait de somme à la banque.  Sur le seuil de sa porte, des malfaiteurs venus en motos et armés  l’ont interceptée. La victime a tenté de se défendre. Ils ont ouvert le feu, l’atteignant à un  pied. Puis ils s’étaient enfuis avec les 19 millions Ar de la victime. Les assaillants, au nombre de six selon des témoins, ont pris la fuite en  direction de Tanamakoa.


Vers 9h du matin hier, une autre femme qui venait de ramener des enfants à leur école était attendue par des bandits équipés d’armes à feu devant le portail de sa résidence à Morarano. Puis, ils ont fait forcing  pour entrer  chez la victime et ont fait main basse sur une somme de 100 000 ariary que la locataire avait en sa possession.  Jugeant que cette somme leur paraît tellement dérisoire, ils l’ont forcée à aller à la banque  pour retirer des espèces.  Or en cours du chemin, les assaillants se montraient de plus en plus méfiants et ont finalement pris la poudre d’escampette.
F.R/T.H

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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