Publié dans Politique

Région Betsiboka - L’Etat renforce la lutte contre l’insécurité

Publié le vendredi, 23 août 2019

Priorité à la paix et la sécurité. Un des points importants parmi les 13 « Velirano » du Président Andry Rajoelina qu’il a faits devant le peuple malagasy. Ainsi, dans le cadre de la concrétisation de ces engagements, l’Etat améliore les mesures de renforcement de lutte contre les dahalo et le fléau de l’insécurité en général dans toutes les zones rouges au niveau des régions de la Grande île. C’est justement dans cette optique qu’une délégation dirigée par le Président de la République a effectué une descente dans deux localités de la Région Betsiboka à savoir Tsaratanàna et Maevatanàna. Ces deux endroits sont actuellement considérés comme des zones rouges en matière d’insécurité. Le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Léon Jean Richard, faisait également partie de la délégation.

 

La visite a débuté à Tsaratanàna où le phénomène d’attaques de malfaiteurs ainsi que celui de kidnapping ont défrayé la chronique ces derniers mois. Des crimes perpétrés par une bande dirigée par le tristement célèbre « Del kely ». Pour entamer un combat sans merci contre l’insécurité, le Chef de l’Etat a procédé à la pose de la première pierre en vue de la construction d’une Base opérationnelle avancée. Le bâtiment est destiné à abriter un commandement militaire avec une capacité de 84 hommes en treillis. Le lieu sera doté d’un espace de stockage d’équipements de matériels ainsi que d’un tarmac pour l’atterrissage d’hélicoptère.

Motivation pour les Forces de l’ordre

« Afin de lutter efficacement contre l’insécurité et d’encourager les Forces de l’ordre, un système de récompense et de motivation sera mis en place pour les agents qui arrivent à mener à bien leurs missions », a annoncé le Président Andry Rajoelina. A en croire la déclaration du numéro un de l’Exécutif, les militaires qui effectueront des missions pendant une durée de 6 mois se verront octroyés d’avancement et prime exceptionnels. Pour résoudre le problème d’enclavement auquel Tsaratanàna fait face, le Chef de l’Etat a promis que des travaux de réhabilitation de l’axe routier vont débuter très bientôt.

Après Tsaratanàna, la délégation a pris la direction de Maevatanàna où les attaques de dahalo font également rage. Sitôt arrivé sur les lieux, Andry Rajoelina a visité le centre de production d’énergie solaire dans la localité.  Il s’est concerté avec les responsables et a annoncé l’extension de cette infrastructure afin d’augmenter la production énergétique de 100 mégawatts. Il a, par la suite, fait le déplacement à un endroit prévu par le ministère de l’Education nationale pour la construction d’un centre de formation agricole à Ambalaranokely. Le lieu étant éloigné du village, le Président a donné des consignes pour trouver un endroit plus rapproché. Maevatanàna présentant déjà une Zone rurale prioritaire de sécurité, le numéro un de l’Etat a remis 23 véhicules 4x4 aux Forces de l’ordre. Le Président a profité de cette descente pour annoncer la prochaine dotation de kits scolaires aux écoliers pour la prochaine rentrée scolaire.

La Rédaction

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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