Publié dans Politique

Graves diffamations contre le Chef de l'Etat - L'immobilisme du Gouvernement fait jaser

Publié le vendredi, 23 août 2019

Cela fait bientôt une semaine que le Chef de l'Etat en exercice, Andry Nirina Rajoelina, a fait l'objet d'une agression particulièrement virulente et totalement débridée sur internet, de la part du nommé Fleury Rakotomalala, un candidat contrarié à l'élection présidentielle de 2013. Malgré cette attaque en règle contre la plus haute Institution de la République, aucune réaction des autorités en place n'a été observée jusqu'ici. L'opinion publique commence sérieusement à se poser des questions sur cette attitude pour le moins permissive, comme le témoignent les titres de la presse de ces derniers jours.

 

Il faut savoir en effet que les accusations proférées par le personnage en question sont d'une extrême gravité. Se basant sur ses interprétations personnelles des faits -  lesquelles ne sont en réalité que des suppositions rocambolesques - l'homme insinue que l'actuel Président de la République de Madagascar serait l'instigateur du massacre du 7 février 2009, une tuerie dont le procès s'est pourtant déjà tenu et dont on en connaît le verdict. De même, donnant libre cours à ses masturbations intellectuelles, cet exilé volontaire fait croire en des termes à peine voilés que Andry Rajoelina serait derrière les disparitions subites et autres accidents de santé dont certaines personnalités ont été victimes depuis 2009 jusqu'ici. A croire ses sous-entendus, les décès des célébrités civiles ou militaires qui ne sont pas morts de vieillesse ces dix dernières années   -  de Mamy Rakotoarivelo à Jaona Randriarimalala, alias Jaona Elite, en passant par le général Noël Rakotonandrasana, pour ne citer que ceux-là   -  auraient été commandités par le leader de la Révolution Orange.

Il faut savoir que Fleury Rakotomalala n'en est pas à ses premières sorties du même acabit sur Facebook. Cependant, force est de constater que, dans la vidéo qu'il a publiée sur cette plateforme dimanche dernier, cet homme d'affaires à la réputation controversée s'est totalement affranchi de toute retenue, allant jusqu'à mouiller son pays d'accueil et d'adoption qu'est la France. Car outre ses diatribes contre Andry Rajoelina, il n'hésite pas à se prévaloir d'une prétendue protection qui le mettrait à l'abri de toute poursuite tant qu'il est sur le sol français. Et il en arrive même à déclarer être en mesure d'octroyer cette « impunité »  (sic) à des tiers qui pourraient lui en faire la demande.

Pour en revenir à l'attitude du Gouvernement malagasy, d'aucuns s'interrogent sur ce que pourraient être les raisons de son immobilisme. Beaucoup se demandent en effet, quel autre affront doit-on encore attendre de la part de ce personnage avant d'agir alors qu'il est déjà en train de marcher sur la tête du premier personnage de l'Etat. Par leur abstention, les autorités compétentes (Service de la Présidence, Primature, Police, Gendarmerie) sont en train d'écorner sérieusement leur crédibilité.

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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