Publié dans Politique

Suspicions de détournement de deniers publics - Onitiana Realy interdite de sortie du territoire !

Publié le mardi, 27 août 2019

L’ancienne ministre de la Population, Onitiana Realy, n’a plus le droit de quitter le territoire national. La Justice aurait demandé à qui de droit de lui émettre un avis d’interdiction de sortie du territoire (IST) suite à des suspicions de détournement de deniers publics. Il s’agit pour l’instant de suspicion et non d’accusation mais pour le besoin de l’enquête, la Justice voulait que toutes les personnes concernées dans les dossiers qu’elle traite soient à tout moment à sa disposition. Les bribes d’informations collectées mentionnent que l’exercice 2017 du ministère de la Population  comporte des anomalies assimilées à un détournement de deniers publics. Tant que l’enquête de la Justice n’est pas terminée et le verdict ne condamne Onitiana Realy, elle bénéficie de la présomption d’innocence. Son époux, Briand Andrianiriana se trouve également dans la même situation que sa femme. Président du conseil d’administration de l’ARTEC (Autorité de régulation des technologies de communication), son nom a été cité dans une affaire de détournement au sein du ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique au temps de Maharante Jean de Dieu. A l’instar de sa femme, Briand Andriniriana, candidat malheureux au comité exécutif de la fédération malagasy de football,  est frappé aussi d’une interdiction de sortie du territoire tout comme son ancien boss, Maharante Jean de Dieu.

Celui-ci, selon Dame rumeur, serait déjà en dehors des frontières nationales. Un exil volontaire, le second en 17 ans, choisi par cet ancien gouverneur de la province autonome de Toliary qui, lors de la crise en 2002, s’était enfui en France. Il n’a pu retourner au pays qu’après l’accession d’Andry Rajoelina à la tête de la transition en 2009.  L’Inspection Générale de l’Etat (IGE) et la direction du contrôle  de service fait et du suivi des établissements publics effectuaient ces derniers temps le tour auprès des ministères et des institutions. Durant les vérifications et inspections, ces deux entités censées contrôler  l’utilisation des deniers publics auraient constaté des anomalies dans la gestion des fonds publics. Des ministres et des hauts responsables de certains ministères se trouvent sur la ligne de mire de ces deux entités à l’issue de leur descente de vérification.
 La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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