Publié dans Politique

Lutte contre l’insécurité alimentaire - Andry Rajoelina exhorte les partenaires internationaux

Publié le mardi, 27 août 2019

Augmenter les surfaces cultivables et la production rizicole. Tel est l’un des défis lancés par le Président Andry Rajoelina pour arriver à  l’autosuffisance alimentaire de Madagascar. Un défi qui s’inscrit parmi les « velirano » du Chef  de l’Etat pendant la campagne  électorale et qu’il n’a pas manqué de réitéré dans son allocution lors d’un évènement organisé à la veille de la septième conférence internationale pour le développement de l’Afrique ou TICAD 7 hier à Yokohama, au Japon.  «L’autosuffisance alimentaire représente un défi national prioritaire dans la Politique Générale de l’Etat et le Plan Emergence de Madagascar.  La lutte contre la malnutrition et le défi de l’autosuffisance alimentaire ne dérogeront pas à l’obligation de résultats que nous nous sommes fixés», a indiqué l’homme fort du pays. La politique alimentaire de Madagascar se décline en cinq points dont la création de structures nationales, régionales et locales pour soutenir les politiques dédiées à l’amélioration de la nutrition  et des habitudes alimentaires,  l’accroissement de la production  alimentaire locale grâce à un  programme d’investissement agricole et une rationalisation du secteur agroalimentaire et la mise en place d’une bonne gestion des  ressources en eau à travers des  projets d’irrigation ainsi qu’à travers la sécurisation foncière entre autres.


Des enfants en détresse
Outre les retombées économiques, l’autosuffisance alimentaire constitue, avant tout, un moyen efficace pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Un fléau qui frappe 200 millions d’enfants africains incluant ceux malagasy. La malnutrition est la première cause du retard de croissance et l’insuffisance pondérale chez l’enfant. «Je suis déterminé à faire en sorte que chaque Malagasy ait accès à une alimentation saine, variée et nutritive. Que plus jamais, aucun citoyen malagasy ne doit connaître la malnutrition», a déclaré le Président  malagasy devant l’assistance. D’après les statistiques de l’Office National de la Nutrition (ONN), 42% des enfants malagasy de 0 à  5 ans ont un retard de croissance à cause de la malnutrition infantile. Plus de 47,3% des enfants de moins de 5 ans sont victimes de la malnutrition chronique, tandis que 32,4% sont atteints d’insuffisance pondérale. L’insécurité alimentaire touche environ 35% des ménages malagasy. La moitié des décès infantiles dans la Grande île est due à la carence en apports nutritionnels et vitaminiques.
Engagement
Le Président de la République a profité de l’occasion pour lancer un appel à l’endroit des partenaires japonais et étrangers afin de combattre ensemble la malnutrition et l’insécurité alimentaire pour l’avenir de la génération future. En cette veille de l’ouverture de la TICAD 7, une déclaration de l’IFNA  (Initiative for Food and Nutrition Security in Africa) ou Initiative pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique à l’occasion de cette cérémonie renforce l’engagement dans cette lutte contre la malnutrition en Afrique.  En marge de cet évènement, le Président Andry Rajoelina, a participé à deux rencontres bilatérales. La première avec le Président de l’Agence japonaise de coopération internationale  (JICA), et la seconde avec le Président de l’Organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO). Le projet d’extension du port de Toamasina, l’agriculture et l’éducation sont les domaines clés de la coopération de Madagascar avec la JICA. La rencontre avec le Président de la JETRO a permis d’aborder la question relative à la promotion des relations commerciales entre le Japon et Madagascar en vue de trouver d’autres opportunités d’affaires pour les deux pays.
 Recueillis par  la Rédaction

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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