Publié dans Politique

Cybercriminalité - Une journaliste entendue de nouveau ce jour, deux autres en GAV

Publié le dimanche, 01 septembre 2019

Convoquée puis interrogée samedi soir par le département de la cybercriminalité de la Police à Anosy, la journaliste d'un quotidien de la place devra être entendue de nouveau par le même service ce jour.  Elle aura à répondre de ses actes   concernant le site d'information local sur Facebook de l'affaire du vol stationnaire d'un hélicoptère de l'Armée au-dessus du stade de Mahamasina, une nouvelle qui a entraîné un débat houleux, sinon une polémique entre les militaires et la Commune urbaine d'Antananarivo.  

Mais il y a aussi deux autres personnes à subir le même régime que la reporter. Il s'agit d'un jeune administrateur de compte sur Facebook sur lequel il a été évoqué une accusation supposée  de l'aviation pour  violation de propriété municipale, mais aussi d'un responsable au sein de la CUA. Selon une information, ces deux derniers ont été placés encore en garde à vue dans les locaux de la Police à Anosy.

« Le jeune homme, l'administrateur de ce compte Facebook en cause, aurait avoué qu'il n'avait fait que reprendre la nouvelle trouvée dans la publication de la journaliste », déclare l'information.  Des tractations seraient déjà en marche en vue de demander sa liberté, selon toujours celle-ci. Pour le reste,  la source n'était pas en mesure de dévoiler  davantage, secret de l'enquête oblige.  L'évolution de la situation dépendra donc  des auditions des concernés.

Notons que l'Armée malagasy par le biais du ministère de tutelle  a, particulièrement, insisté sur le fait qu'il n'y a nullement question de violation de propriété municipale, et que le survol du stade était légitime dans le cadre de l'exercice de simulation en vue de l'accueil du Pape François vers la fin de cette semaine dans la Capitale. Car ces survols ont dû avoir lieu au-dessus de tous les points de la Capitale où l'homme fort du Vatican devra passer. Lors de son intervention sur les chaînes nationales,  le ministère de la Défense nationale a appelé la population de la Capitale au calme.  

Franck Roland

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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