Mais il y a aussi deux autres personnes à subir le même régime que la reporter. Il s'agit d'un jeune administrateur de compte sur Facebook sur lequel il a été évoqué une accusation supposée de l'aviation pour violation de propriété municipale, mais aussi d'un responsable au sein de la CUA. Selon une information, ces deux derniers ont été placés encore en garde à vue dans les locaux de la Police à Anosy.
« Le jeune homme, l'administrateur de ce compte Facebook en cause, aurait avoué qu'il n'avait fait que reprendre la nouvelle trouvée dans la publication de la journaliste », déclare l'information. Des tractations seraient déjà en marche en vue de demander sa liberté, selon toujours celle-ci. Pour le reste, la source n'était pas en mesure de dévoiler davantage, secret de l'enquête oblige. L'évolution de la situation dépendra donc des auditions des concernés.
Notons que l'Armée malagasy par le biais du ministère de tutelle a, particulièrement, insisté sur le fait qu'il n'y a nullement question de violation de propriété municipale, et que le survol du stade était légitime dans le cadre de l'exercice de simulation en vue de l'accueil du Pape François vers la fin de cette semaine dans la Capitale. Car ces survols ont dû avoir lieu au-dessus de tous les points de la Capitale où l'homme fort du Vatican devra passer. Lors de son intervention sur les chaînes nationales, le ministère de la Défense nationale a appelé la population de la Capitale au calme.
Franck Roland