Publié dans Politique

Elections communales et municipales - Les candidatures déposées au compte-gouttes

Publié le vendredi, 06 septembre 2019

Les candidats, aux élections jumelées communales et municipales du 27 novembre prochain, viennent timidement déposer leurs candidatures au niveau des Organes de vérification et d'enregistrement des candidatures (OVEC) de la Grande île. Les consignes politiques seraient l'une des causes.

 

Ouverte le 29 août dernier, la réception des candidatures pour les élections communales et municipales sera clôturée le 12 septembre prochain, soit dans six jours.  Hier, 6 septembre, seuls 27 dossiers de candidatures aux 1695 postes de maires ont été déposés dans l'ensemble des 114 OVEC de la Grande île, selon les précisions du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, Thierry Rakotonarivo, au cours d'une conférence de presse, hier à Alarobia. 25 se lancent dans la course en tant qu'indépendants tandis que 2 seulement se présentent sous la bannière de partis politiques.  Une seule candidature a été enregistrée à Antananarivo, la Capitale. 4 dossiers de candidatures pour être conseillers municipaux ou communaux ont été enregistrés. Trois sont indépendants et l'un au nom d'un parti politique. Dans de nombreuses Régions aucune candidature n'a été enregistrée entre autres, Bongolava, Itasy, Diana, Amoron'i Mania, Atsimo Atsinanana, Sofia, Alaotra Mangoro ou encore Anosy.

Les candidats ont la culture d'attendre le dernier moment.  Cela pourrait expliquer leur attentisme. Les difficultés logistiques éprouvées par certains candidats à boucler leurs dossiers sont également évoquées pour expliquer ce nombre peu élevé de dossiers déposés auprès des OVEC. Thierry Rakotonarivo précise que les maires et leurs adjoints peuvent procéder aux légalisations de signatures. La trêve papale est également évoquée comme raison par des candidats. Certaines entités fermeraient en effet leurs portes pour cause de visite papale. Pour ne pas constituer un blocage, le vice-président de la CENI invite les fokontany, les communes, les services auprès des impôts et auprès des tribunaux à mettre en place des services minimums jusqu'à la clôture de la réception des dossiers de candidatures.  D'autres causes sont aussi mentionnées. Les candidats et les partis se regardent en chien de faïence, guettant ceux des adversaires pour définir les leurs. Les difficultés qu'ont les grosses écuries politiques à désigner leurs porte-étendards figurent également parmi les raisons qui reviennent le plus souvent.

La Rédaction

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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