Publié dans Politique

Palais d’Iavoloha - Andry Rajoelina réitère son engagement devant le Pape

Publié le dimanche, 08 septembre 2019

 « Votre présence est une marque d’amitié et apparait comme une promesse tenue. La promesse que Madagascar n’est pas un pays oublié ». Ce fut en ces termes que le Président Andry Rajoelina a exprimé sa reconnaissance face à la visite du Pape François, à Madagascar lors d’une cérémonie au Palais d’Iavoloha, samedi. Dans nos murs pour une visite officielle depuis vendredi, le Souverain Pontife et non moins chef de l’Etat du Vatican s’est entretenu avec le couple présidentiel lors d’une audience à huis clos avant de rencontrer les autorités, le corps diplomatique et les représentants de la société civile. Le rendez – vous d’Iavoloha fut l’occasion pour le Chef de l’Etat de renouveler son engagement en tant que père de la Nation devant le Saint – Père. « Votre Sainteté, devant vous et cette assemblée, en ce lieu, en ce jour, je confirme ma volonté et mon engagement pour redresser et reconstruire Madagascar », a déclaré Andry Rajoelina face au Pape François et devant un parterre de diplomates, de membres de la société civile et d’évêques. Et d’ajouter que « je vais tout faire pour offrir un meilleur avenir aux Malagasy qui, depuis tant d’années, ont souffert de la pauvreté, de l’injustice, de la partialité et de l’abandon ». Une manière à lui de réitérer ses intentions de conduire le pays vers le développement tant espéré depuis l’indépendance.
 

Le « Fihavanana », un atout pour la Nation
 Pour sa part, le Souverain Pontife a vivement insisté sur le “Fihavanana”, une des valeurs fondamentales qui caractérisent les Malagasy. Une valeur qui, selon lui, révèle « l’âme » du peuple malagasy ainsi que les  «  traits particuliers qui le distinguent, le constituent et lui permettent de résister avec courage et abnégation aux multiples contrariétés et aux difficultés auxquelles il est confronté quotidiennement». Le numéro un du Vatican a également souligné la beauté et les richesses de la nature dans la Grande île. Il a ainsi abordé la politique et la protection de l’environnement dans le pays afin d’assurer une promotion inclusive de tous les habitants. En outre, le Pape François a appelé les autorités à « lutter avec force et détermination contre toutes les formes endémiques de corruption et de spéculation qui augmentent la disparité sociale, et à affronter les situations de grande précarité et d’exclusion qui produisent toujours des conditions de pauvreté inhumaine ». En s’adressant aux représentants de la communauté internationale, le Saint Père les a sollicités à poursuivre leurs engagements et à aider Madagascar tout en préservant la singularité du peuple malagasy. Enfin, le Pape François a réaffirmé la disponibilité de l’église catholique à Madagascar de contribuer aux perspectives de développement humain intégral respectueux de la culture malagasy dans un dialogue permanent avec toutes les parties prenantes. La rencontre au Palais d’Etat s’est achevée par un rite symbolique pendant lequel le Souverain Pontife a planté un petit arbre baobab avec le couple présidentiel devant le Palais.
La Rédaction

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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