Sous le signe de la continuité. Le nouveau directeur général du Bureau indépendant anti – corruption, Laza Eric Donat Andrianirina, est à pied d’œuvre dans le combat pour l’éradication du fléau de la corruption. Dans cette optique, le numéro un de l’équipe d’Ambohibao était à la tête d’une délégation pour représenter Madagascar à la 1ère reprise de la 10ème Session du Groupe d’examen de l’application de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC) et à la 10ème Session du Groupe de travail à composition non limitée sur la prévention de la corruption. Ces deux sessions ont eu lieu à Vienne en Autriche, du 02 au 04 septembre pour la 1ère session et du 04 au 06 septembre 2019 pour la 2nde.
Ce fut l’occasion pour le DG du BIANCO d’effectuer un rapport de progrès en matière de mise en œuvre de la convention onusienne, notamment sur les volets relatifs à l’application de la loi, la prévention de la corruption et la coopération internationale. Durant son intervention, il a fait part de la disponibilité des experts gouvernementaux malagasy à s’acquitter, de concert avec ceux du Sud Soudan, de ses obligations dans le cadre du 2nd cycle d’examen et d’évaluation du respect des dispositions du chapitre II (prévention de la corruption) et du chapitre V (recouvrement des avoirs) de la convention par le Ghana.
Partage d’expériences
La 2ème réunion portait sur les échanges de bonnes pratiques pour ce qui est de prévention de la corruption entre tous les représentants des Pays membres de la CNUCC. Sur ce point, Madagascar a partagé, à titre d’exemple, ses expériences relatives à la mise en place des dispositifs de prévention de la corruption dans les secteurs public et privé. Concrètement, l’expérience malgache se traduit par la dématérialisation progressive de la procédure administrative. Sur ce point, la Grande île a fait figure de modèle à suivre pour les autres pays.
Par ailleurs, compte tenu de la nomination du directeur général du BIANCO en tant qu’expert Gouvernemental en matière de lutte contre la corruption, il a participé au cycle de formation de haut niveau organisé à cet effet par le secrétariat de l’UNODC. Au cours des différents échanges auxquels il a participé en marge de ces différentes sessions, le chef de la délégation malagasy a réitéré, à tous les représentants des pays partenaires, l’importance de la coopération policière et judiciaire internationale pour parvenir à des résultats substantiels dans le cadre de la lutte contre l’impunité et le recouvrement des avoirs d’origine criminelle.
La Rédaction