Publié dans Politique

Parti HVM - Un déclin très…rapide !

Publié le mardi, 17 septembre 2019

Un record négatif parmi tant d’autres. Depuis son départ du pouvoir, le parti HVM continue sa chute vertigineuse. Dans toute l’histoire des partis politiques à Madagascar, le « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara »  est sans doute le seul à être incapable d’aligner un candidat aux élections. A l’exemple des dernières élections  législatives pendant lesquelles les ex – HVM se sont tous présentés en tant qu’indépendants. Aujourd’hui encore, la formation politique n’a aucun représentant pour les prochaines élections communales et municipales. En s’abstenant de participer aux élections, le HVM annule sa seule chance de survivre dans le monde politique.

 

L’on est très certainement loin de l’image des grands partis comme l’AREMA de l’ancien Président Didier Ratsiraka qui, malgré le fait de ne plus être au pouvoir, dispose encore de quelques inconditionnels voire des bases solides au niveau des Régions. D’aucun n’ignore que pendant les évènements organisés par l’AREMA, plusieurs fervents partisans répondent encore présents. C’est également le cas de l’UNDD, du feu Professeur Albert Zafy qui avait encore participé à plusieurs scrutins. Il en est de même pour le parti, Tiako i Madagasikara de Marc Ravalomanana. En dépit du départ de l’ex – Président au pouvoir, il faut dire que le TIM a connu un déclin mais n’a pas encore complètement sombré. Le point commun à toutes ces formations politiques est le fait d’avoir été, à un moment donné, un parti présidentiel.

Aucune chance  de survie

 Contrairement à ces grands partis, le HVM n’a pu survivre en seulement trois mois après l’avènement du nouveau régime. Décrit comme étant un géant au pied d’argile durant la présidence de Hery Rajaonarimampianina, le parti de Rivo Rakotovao n’avait pas de bases solides. Il faut dire que les membres qui l’avaient constitué dès sa formation n’avaient pas de conviction précise sauf celle de se présenter en tant que dignitaires du régime afin d’en bénéficier les avantages y afférents. La large défaite de l’ancien Président Rajaonarimampianina dès le premier tour de l’élection présidentielle en novembre 2018 fait partie des facteurs qui expliquent la faiblesse de son propre parti. Faut – il rappeler que l’ancien locataire d’Iavoloha avait à peine obtenu 10% des voix lors du premier tour. Un score qui ne lui a pas permis d’accéder au second tour.

En tout cas, le HVM  est désormais dépourvu de toute puissance et risque même de disparaitre complètement de la scène politique.

La Rédaction 

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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