Publié dans Politique

Réforme de la représentation de Madagascar à l'extérieur - Des diplomates « gracieusement » payés s'y opposent

Publié le lundi, 16 septembre 2019

130 millions d'ariary. C'est le salaire mensuel touché par certains ambassadeurs de Madagascar. Des montants proprement scandaleux pour un pays, comme la Grande île, qui figure parmi les pays les plus pauvres au monde. Dans la même lignée, des comptables en poste au sein des ambassades toucheraient par exemple un salaire mensuel de 75 millions d'ariary. Des anomalies flagrantes constatées et ce, sans résultat probant sur les années passées.

 

Et c'est bien ce qui pose problème au ministère des Affaires étrangères malgache qui a pris des mesures afin d'améliorer cette situation. Aussi, ces rémunérations indécentes devraient être révisées à la baisse pour être plus adaptées aux fonctions, selon les précisions d'une source informée. Par ailleurs, ces revenus devraient également être normés. Dans le même souci d'efficacité, le ministère des Affaires étrangères envisagerait également une réduction du nombre de personnes par ambassade. Ce sont ces mesures qui permettront à l'Etat malagasy d'économiser 12 milliards d'ariary en 6 mois que refusent certains agents diplomatiques et consulaires malgaches qui s'opposent actuellement à la réforme.

En tout cas, ces mesures annoncées rentrent dans une stratégie plus large du ministère des Affaires étrangères de Madagascar de réformer la représentation malgache à l'extérieur. Dans sa communication en date du 11 septembre, des mesures de départ et de rapatriement des agents ont été annoncées par Anosy pour améliorer l'efficacité des représentations malgaches à l'étranger.  

Cette mesure de redéploiement vise à rendre avant tout beaucoup plus professionnel le métier de diplomate. En effet, les règles de désignation des diplomates  et représentants dans les pays étrangers (formation, expérience, et promesse de revenir…) seront désormais appliquées. Une partie non négligeable des diplomates actuels ne remplissait aucun critère professionnel et/ou de formation les permettant normalement d'accéder à ces postes.

 La Rédaction

Fil infos

  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée
  • ACTU-BREVES
  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

A bout portant

AutoDiff