Ce n’est d’ailleurs pas la seule maladresse commise par le camp de l’ex-laitier dans cette guerre de communication pré-électorale qui n’en est encore qu’à ses débuts. Présenter, par exemple, comme point fort de Ny Riana Tahiry Randriamasinoro, le candidat-maire du TIM, son statut de Secrétaire général et non moins ancien directeur financier de la CUA relève ni plus ni moins d’une erreur stratégique monumentale. Nul n’ignore en effet que c’est la situation chaotique dans laquelle se trouve actuellement la Ville des Mille, laquelle ne lui laissait plus aucune chance d’être réélue, qui a amené Lalao Ravalomanana à renoncer à briguer un second mandat. Et il en est de même d’ailleurs pour son époux. Il va sans dire que, en ayant été un membre très haut placé de l’actuelle équipe dirigeante de la CUA, Ny Riana Tahiry Randriamasinoro, tout en étant un candidat de substitution du clan Ravalomanana, est un des principaux responsables de cette gestion catastrophique de la CUA. Un lourd passé qui, à défaut d’être effacé, aurait gagné à ne pas être rappelé à la mémoire des électeurs.
Pour en revenir aux bourdes des facebookers de Bel-Air, force est de se demander si ces derniers ne sont pas livrés à eux-mêmes. C’est ce qui pourrait expliquer en effet ces publications et commentaires peu ou pas réfléchis qui, au lieu d’atteindre leurs cibles, se retournent, tels des boomerangs, contre celui qu’ils sont censés servir. A l’image de ce qui est décrit ci-dessus. Tout se passe comme s’il s’agit tout simplement de remplir un contrat, lequel se décompte en nombres de « post » par tête de pipe.
Hery Mampionona