Publié dans Politique

Remarques mal placées sur l’âge - Marc Ravalomanana raillé par ses propres partisans

Publié le mardi, 17 septembre 2019

Tels des chevaux débridés (« Soavaly tapakofehy »), les pro-Ravalomanana ont cru bon de tomber à bras raccourcis sur ce qu’ils pensent -  à tort - être un handicap de Naina Andriantsitohaina, le candidat de la plateforme IRD pour la prochaine élection communale dans la Capitale, à savoir son âge. Il faut savoir pourtant que ce dernier, à 56 ans, accuse 14 années de moins que le fondateur du TIM qui, si cela ne tenait que de lui, se serait aussi aligné du haut de ses 70 printemps sur le starting-block de cette course à la tête de la CUA. En choisissant bêtement l’âge comme cheval de bataille, les partisans du patron de TIKO ont malencontreusement ironisé sur leur propre gourou, lui faisant comprendre implicitement qu’il a déjà très largement dépassé l’âge qu’ils se font d’un candidat idéal.

 

Ce n’est d’ailleurs pas la seule maladresse commise par le camp de l’ex-laitier dans cette guerre de communication pré-électorale qui n’en est encore qu’à ses débuts. Présenter, par exemple, comme point fort de Ny Riana Tahiry Randriamasinoro, le candidat-maire du TIM, son statut de Secrétaire général et non moins ancien directeur financier de la CUA relève ni plus ni moins d’une erreur stratégique  monumentale. Nul n’ignore en effet que c’est la situation chaotique dans laquelle se trouve actuellement la Ville des Mille, laquelle ne lui laissait plus aucune chance d’être réélue, qui a amené Lalao Ravalomanana à renoncer à briguer un second mandat. Et il en est de même d’ailleurs pour son époux. Il va sans dire que, en ayant été un membre très haut placé de l’actuelle équipe dirigeante de la CUA, Ny Riana Tahiry Randriamasinoro, tout en étant un candidat de substitution du clan Ravalomanana, est un des principaux responsables de cette gestion catastrophique de la CUA. Un lourd passé qui, à défaut d’être effacé, aurait gagné à ne pas être rappelé à la mémoire des électeurs.

Pour en revenir aux bourdes des facebookers de Bel-Air, force est de se demander si ces derniers ne sont pas livrés à eux-mêmes. C’est ce qui pourrait expliquer en effet ces publications et commentaires peu ou pas réfléchis qui, au lieu d’atteindre leurs cibles, se retournent, tels des boomerangs, contre celui qu’ils sont censés servir. A l’image de ce qui est décrit ci-dessus. Tout se passe comme s’il s’agit tout simplement de remplir un contrat, lequel se décompte en nombres de « post » par tête de pipe.

Hery Mampionona 

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Editorial

  • Vitale reprise
    Mercy Ships revient. Ayant mis le cap pour l’Afrique du Sud en décembre 2024, le navire- hôpital Mercy Ships reprit en février 2025. Après neuf mois de service dans la Grande île en 2024, l’Africa Mercy dut rejoindre le pays de Nelson Mandela en décembre pour le besoin de procéder à des opérations de maintenance. C’est une exigence incontournable pour que le navire et tous les appareils et les machines qui font l’ensemble cohérent du bâtiment puissent fonctionner normalement. Les dirigeants à bord ne transigent guère sur ce point précis : la révision systématique du bateau – hôpital. Il s’agit de vies humaines, de traitements destinés aux hommes, on ne badine point. Toute négligence et toute imprudence risquent de mener à des cas irréversibles. Revenus en février 2025, l’équipe médicale et le personnel à bord du navire sont fin prêts. Mercy Ships par le biais de l’Africa – Mercy travaille…

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