Publié dans Politique

Loi sur la communication médiatisée - Le Conseil du Gouvernement adopte l'avant-projet de loi sans amendements

Publié le jeudi, 19 septembre 2019

Le Conseil du Gouvernement vient d'adopter mercredi dernier, après la première lecture, l'avant-projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi 2016-029 du 14 juillet 2016 portant code de la communication médiatisée. La décision a été annoncée dans un communiqué pris par le ministère de la Communication et de la Culture signée par le directeur général de la communication hier. Dans sa missive, le MCC dirigé par Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, à l'initiative de cette réforme tout est inscrit ou réinscrit  dans cet avant-projet de loi concocté par les patrons de presse et les journalistes dans tout Madagascar s'est félicité que « cet avant-projet de loi tel qu'il a été initialement présenté aux parties prenantes le 05 août 2019 a été approuvé par le Conseil sans aucun amendement majeur ».

 

Le ministère a ainsi tenu à « remercier le Premier ministre et l'ensemble du Gouvernement pour leur effort à comprendre les aspirations des journalistes et des professionnels de la Communication médiatisée ». Ces derniers, rappelle la communication du MCC,  ont « manifesté leur vif souhait à préserver les acquis lors des différentes consultations régionales et ont exprimé leur préoccupations quant à d'éventuelles modifications qui pourraient être unilatéralement opérées par l'exécutif et pouvant dénaturer encore le texte élaboré consensuellement par toutes les parties prenantes ».

Concocté par les patrons de presse et les journalistes de tout Madagascar, le texte touche notamment mot de la couverture nationale pour les chaînes de télévisions privées  au désengagement total de l'Etat, de l'OJM en passant par les droits et avantages  fiscaux_et_douaniers  accordés aux journalistes et organes de presse ainsi que la restructuration de l' Autorité nationale de régulation de la communication médiatisée (ANRCM) et la mise aux normes de la presse en ligne.

« Le ministère s'est engagé à défendre la voix des journalistes auprès de l'exécutif pour éviter que des modifications à leur insu sur l'avant-projet de loi portant réforme du code de la communication médiatisée ne soient opérées. Il renouvelle son engagement pour le prochain passage du texte en Conseil des ministres et devant le Parlement et est déterminé à plaider en faveur d'une presse libre responsable et surtout professionnelle », précise ainsi le communiqué du ministère. Un engagement qu'avait déjà pris la ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo lors de la restitution finale de l'avant-projet de loi aux parties prenantes au début du mois d'août dernier.

La rédaction

Fil infos

  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse
  • Actu-brèves
  • Monde carcéral - Traiter les prisonnières dignement
Pub droite 1

Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

A bout portant

AutoDiff