Publié dans Politique

Décentralisation effective - Pas de chèque en blanc pour les gouverneurs !

Publié le jeudi, 26 septembre 2019

Condamnés à réussir. Le Président Andry Rajoelina l’a promis durant la campagne électorale et l’a réalisé avant-hier en Conseil des ministres. Il s’agit de la mise en place du gouvernorat dans chaque Région, synonyme du début de la décentralisation effective et de la pose de la première pierre du rattrapage du retard accumulé en développement de Madagascar en 59 ans d’indépendance.  La nomination des 11 gouverneurs, la première vague, donne ainsi le coup d’envoi à ce vaste projet qui tient à cœur le Président de la République. « Il n’y aura plus de développement des Régions en deux vitesses.

J’aimerais qu’il se fasse simultanément avec la nomination d’un Gouvernement proche de la population et qui pourrait connaitre la réalité sur terrain et d’apporter de suite les solutions idoines », aimait répéter Andry Rajoelina. On va donner, expliquait-il, à ces gouverneurs le pouvoir, les moyens matériels et financiers pour solutionner les problèmes quotidiens de leur population respective et de réaliser les travaux adéquats. Des promesses qui ne sont pas restées en l’air. A preuve, dans la foulée de la nomination des 11 gouverneurs, l’Etat malagasy  a octroyé à chacun un crédit d’un milliard d’ariary pour les travaux d’urgence. Trêve de blabla, le peuple et le Président de la République attendent du concret de ces heureux élus. Avant d’accepter cette nomination d’être à la tête du gouvernorat les Hery Rasoamaromaka, René de Rolland Lylison, Razafindrafito Lova, Tokely Justin, Serge Lucky et consorts, savent certainement les vécus de la population locale. Ils ont déjà répertorié les travaux à réaliser pour atteindre les objectifs fixés  par le Président de la République  et annoncés pendant la campagne électorale. Des engagements dont la réalisation d’une grande partie  est confiée désormais aux gouverneurs. A charge pour ces derniers de réaliser les promesses présidentielles dans le plus bref délai.

 A l’instar des ministres du Gouvernement et des hauts fonctionnaires de l’Etat, les gouverneurs passeront un examen dans quelques mois. Leur grand patron les interrogera de leurs réalisations et de l’avancée des chantiers convenus. A l’issue de l’évaluation, le Président Andry Rajoelina récompensera chacun  de ses efforts ou dans le cas échéant sanctionnera de ses incompétences. Pas de chèque en blanc en sorte pour les 11 nommés de la première vague, et les autres qui seront désignés bientôt, bien qu’ils soient tous réputés  proches du Président de la République. Un gouverneur averti en vaut deux…

La rédaction

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Editorial

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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