Publié dans Politique

Projet Tana-Masoandro - Tout a été fait dans les règles

Publié le lundi, 21 octobre 2019

Toutes les procédures ont été respectées. Telle est la réponse de l’Etat malagasy aux détracteurs du projet Tana Masoandro. Sur les réseaux sociaux, ces derniers accusent notamment l’Etat de ne pas avoir respecté des procédures dans l’expropriation pour cause d’utilité publique des populations concernées par le projet. Dans une communication hier, le ministère de de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics a démenti ces accusations et tenu à rappeler les procédures déjà entamées à ce jour.

 

Le 04 juin 2019, le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics a ainsi pris l’arrêté n°11358/2019-MAHTP portant ouverture d’une enquête administrative de commodo et incommodo relative à l’acquisition par voie amiable ou par expropriation pour cause d’utilité publique de diverses parcelles de terrains et/ou immeubles nécessaires aux travaux de construction de la nouvelle ville Tana Masoandro (1ère phase) dans le 6ème arrondissement de la Commune Urbaine d’Antananarivo, dans la Commune rurale d’Ambohidrapeto, d’Ankadimanga, de Fenoarivo, de Fiombonana et d’Itaosy, District d’Antananarivo-Atsimondrano et dans la Commune rurale d’Ambohitrimanjaka, District d’Ambohidratrimo, Région d’Analamanga.

Cette date marque également le début des « études Géotechniques, hydrauliques et environnementales » menées par le Laboratoire national des Travaux publics. Les différents textes relatifs au projet ont été affichés au niveau des Communes et des Districts concernés ont été faits une dizaine de jours plus tard.

Le 15 juin 2019, le rapport provisoire « Etudes Géotechniques, hydrauliques et environnementales » a été rendu public. Du 17 juin 2019 au 17 juillet 2019, des enquêtes commodo et incommodo, permettant aux personnes touchées à faire connaître auprès des autorités toutes objections, doléances et suggestion concernant le projet, ont été menées. Des doléances qui ont été traitées dans la foulée.

Le décret numéro 019-1546, déclarant d’utilité publique les travaux de construction de Tana Masoandro, 1ère phase à la suite de l’enquête commodo-incommodo a été promulgué à la mi-Août. Une étape qui a création de la « Commission administrative d’évaluation » laquelle est notamment chargée de l’évaluation des indemnités d’expropriation.

Le dernier rapport d’Etudes géotechniques, hydrauliques et environnementales a été publié le 15 septembre 2019, avant d’avoir été déposé à l’Office nationale pour l’Environnement. L’autorisation environnementale est d’ailleurs attendue cette semaine, selon les informations. Au début de ce mois, la « Commission administrative d’évaluation » a effectué des descentes sur les parcelles concernées par la première phase du projet.

Une descente suivie de celle du ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics, et le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le 11 octobre pour écouter la population et expliquer notamment les mesures d’accompagnement liées à l’expropriation. Après ces descentes, les consultations sociales pour le « Plan d’Action de réinsertion » se sont poursuivies.

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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