Publié dans Politique

Pénurie de carburant, Tana-Masoandro, baccalauréat… - Quid de la responsabilité des ministres ?

Publié le dimanche, 27 octobre 2019

Le Chef de l’Etat se retrouve parfois, voire souvent, ces derniers temps, obligé de jouer les pompiers de service, face à ce qui ressemble à l’incapacité de certains responsables à trancher face à  ces difficultés. Face à la pénurie de carburants qui a perturbé le quotidien de la population la semaine dernière, le Président a dû intervenir et a ainsi convoqué les compagnies pétrolières pour une sévère mise au point. Devant les contestations du projet présidentielle de nouvelle Ville Tana-Masoandro, le Chef de l’Etat aurait donné comme consigne que les travaux ne débuteront qu’après un accord trouvé avec la population locale.

En sus, il a fait déplacer ses émissaires sur place pour engager les négociations. Autre exemple, après la fuite de sujets au baccalauréat et la désorganisation qui s’ensuivit, il a fallu que le Président monte au filet pour d’une part rassurer les parents mais également pour annoncer la tenue d’une session exceptionnelle pour les recalés à cet examen. C’est le Chef de l’Etat, encore lui, qui a dû apparaître en première ligne pour rétablir l’ordre suite au capharnaüm causé par l’information selon laquelle les sorties à l’extérieur faisaient désormais l’objet d’une restriction pour les femmes. Face aux multiples incendies dans l’enceinte du parc national d’Ankarafantsika en particulier, et les incendies des parcs protégés en général, le Président a dû jouer aux pompiers de services, donnant des consignes fermes au Gouvernement pour chercher une solution durable. Par ailleurs, le Chef de l’Etat avait réitéré l’obligation de la réalisation d’une campagne de sensibilisation nationale pour lutter contre les feux de brousse et sanctionner les contrevenants.

Poussés dans les cordes par les détracteurs, qui font leur beurre avec les nombreuses affaires qui ont récemment défrayé la chronique, le Chef de l’Etat a souvent été obligé de monter au créneau pour s’expliquer, rassurer et prendre les mesures qui s’imposent. La question que se posent bon nombre d’observateurs avertis de la vie nationale est qu’en est-il de la responsabilité des responsables, notamment les ministres. En effet, à l’apparition de ces problèmes certains ministres ont semblé être dépassés, donnant l’impression d’être incapables de trancher face à des difficultés. Quand ils ne rejettent pas tout simplement le problème vers l’opposition, certaines solutions avancées par quelques-uns de ces responsables de département ministériels ont même à certains moments remis de l’huile sur le feu encore brûlant au lieu de rasséréner la population. Cette situation donne l’impression de ministres pas au niveau de la vitesse voulue par le Président de la République pour atteindre l’émergence du pays. A chaque fois qu’un problème surgit, les observateurs ont la fâcheuse impression que tout repose sur le Président de la République. Un exercice à contre-emploi pour le Chef de l’Etat qui devrait certaines fois se concentrer sur d’autres affaires plus importantes. A quelques mois de leur prochaine évaluation, ces ministres en question n’ont pas gagné des points auprès du Président de la République.

La Rédaction

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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