Publié dans Politique

Communales à Antananarivo - Des ténors du TIM roulent pour Naina Andriantsitohaina

Publié le lundi, 04 novembre 2019

Après le député Fidèle Razarapiera qui, dès le lendemain de l’annonce du candidat du Tiako i Madagasikara avait émis de vives critiques, voilà que d’autres ténors de ce parti se sont montrés pour affirmer leur soutien au candidat du Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina à l’élection communale du 27 novembre prochain. Hier, Olivier Donat Andriamahefamparany, ancien Secrétaire général du TIM, Mamy Rajaonson et Felix Andriamandimbisoa, respectivement anciens députés du TIM dans le troisième et le quatrième Arrondissements de la Capitale lors de la dernière législature, regroupés au sein de l’association « Cercle de réflexion pour l’éveil, l’espoir et la renaissance » (CREER) ainsi que Frédéric Rabesahala du parti Fanorolahy, sont sortis de leur mutisme pour annoncer de manière officielle leur soutien sans conditions au porte- fanion des Orange dans la course à la municipalité d’Antananarivo, à Andrainarivo.

 

Ce soutien se veut premièrement être une réponse à l’appel au rassemblement lancé par le candidat Naina Andriantsitohaina aux partis politiques, aux associations, aux chefs d’entreprise et aux citoyens pour participer à la reconstruction de la Capitale, précise l’ancien numéro deux du TIM, Olivier Donat Andriamahefamparany. « C’est un grand appel qui montre sa volonté d’ouverture », renchérit l’ancien du parti de Marc Ravalomanana. Des propos corroborés par Frédéric Rabesahala, président d’honneur du parti Fanorolahy.  Les deux entités affirment par ailleurs avoir été convaincues par la vision du candidat numéro 4 sur le bulletin unique, une vision conforme à celle du Président de la République.

Affirmant être las des guéguerres politiques qui ont mis Iarivo à genoux, CREER et Fanorolahy martèlent que l’heure est aux actions pour le développement de la Capitale, d’où leur choix de soutenir et d’appeler à faire voter pour Naina Andriantsitohaina. Etant entendu que l’objectif est le développement de la Capitale, la différence de couleur politique ne devrait pas constituer un obstacle, estiment-ils. Et eux de souligner par ailleurs que quatre ans ont déjà été perdus à cause de la gestion de la Capitale par les hommes du Tiako i Madagasikara et de la guéguerre menée par ceux-ci avec l’Etat central.

La redaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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