Publié dans Politique

Marc Ravalomanana et les élections - Comme si le temps s’était arrêté en 2001

Publié le jeudi, 07 novembre 2019

C’est sous le même look que lors de  la présidentielle de décembre 2001 (chemise cravate, veste négligemment jetée sur l’épaule et sourire de pub pour dentifrice) et accompagné du même hymne (celui chanté par la chanteuse Bodo) que Marc Ravalomanana apparaît lors de ses sorties pour le soutien de son candidat à la Mairie d’Antananarivo,… Si ce n’étaient les outrages de l’âge déjà bien visibles sur son physique, on croirait voir le maire de la Capitale d’il y a 18 ans qui était parti à l’assaut de la magistrature suprême du pays.
A cette époque, les ingrédients suscités se sont avérés payants et c’est sans doute l’une des raisons pour laquelle, lors des élections ultérieures qui se sont succédé et auxquelles le TIM a pris part, ils continuent à être exhumés des placards. A tort, visiblement, puisque depuis la chute de son fondateur en 2009, ce parti n’a cessé d’essuyer déboires sur déboires en matière électorale.

Marc Ravalomanana, conseillé dit-on par des spécialistes en communication américains, avait adopté ce look en 2001, lorsqu’il s’est présenté à la présidentielle face à Didier Ratsiraka et l’a gardé en 2006,  quand il était candidat à sa propre succession. Depuis, à chaque rendez-vous électoral,  l’homme ne trouve rien de mieux que de repasser systématiquement le même visuel, ainsi que de remettre au goût du jour l’hymne interprété par la chanteuse  Bodo.Est-ce par pur fétichisme que Marc Ravalomanana tient absolument à garder les mêmes recettes de ses victoires passées ou serait-il à court de moyens, au point de ne plus pouvoir donner un coup de neuf à ses campagnes électorales? Nul ne le sait. Toujours est-il que, pour les élections municipales de 2019 notamment pour ce qui concerne la Capitale, sortir du réchauffé n’est pas le meilleur moyen d’attirer les voix de l’électorat jeune, toujours à l’affut de nouveautés et friand d’innovation, celui-là même sur lequel le candidat-maire du TIM compte pourtant pour faire la différence.
Hery Mampionona

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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