Publié dans Politique

Problème d’électricité et de distribution d’eau - Ras-le-bol de la population

Publié le dimanche, 10 novembre 2019

Régulièrement privés d’électricité et d’eau depuis quelques jours, les usagers évoquent leur exaspération face à la situation. Ces derniers jours, une colère froide gronde auprès des usagers de la compagnie nationale malagasy de distribution d’eau et d’électricité. La raison : les coupures répétées de l’approvisionnement en électricité et les problèmes de fourniture en eau potable. Le week-end dernier, plus de cinq coupures d’électricité par jour ont été enregistrées dans de nombreux quartiers voire la quasi- intégralité des quartiers de la Capitale. Ces délestages, petites coupures d’électricité ou coupures d’électricité, la conséquence est la même, perturbent fortement les activités quotidiennes des usagers. Par ailleurs, ces coupures de courant répétées détériorent le matériel électrique.

Un fléau malheureusement devenu le quotidien de la plupart des ménages ces derniers temps. Mais il n’y a pas que ces coupures d’électricité. Les coupures d’eau aussi longues que fréquentes font également monter les tensions dans plusieurs quartiers. Beaucoup doivent impérativement se réveiller à 4 heures du matin pour faire des réserves d'eau. Une eau qui coule d'ailleurs en filet et est souvent de couleur orangeâtre. Malgré les réservoirs d'eau, il n'y a pas de pression donc les réservoirs n'ont pas le temps de se remplir. Les consommateurs n'ont plus accès à l'eau durant le reste de la journée et doivent attendre le milieu de la nuit voire le lendemain matin pour pouvoir s'approvisionner à nouveau. Devant les bornes fontaines, les files de bidons jaunes s’allongent à n’en plus finir. Plus que de l’exaspération, beaucoup affirment être au plus haut degré de leur colère contre la JIRAMA.

« Trop c’est trop », « Ce n’est plus une vie » s’indignent les usagers. Le quotidien est devenu un parcours du combattant, entre les coupures d'électricité dans la plupart des quartiers et les difficultés à s'approvisionner en eau potable. « C’est un crime contre l’humanité », crient certains consommateurs. La JIRAMA joue de plus en plus sur les nerfs des habitants. Sauf arrêt de ces coupures de courant et rétablissement de la fourniture en eau, cette dernière affirme être capable de se révolter.

« Nous n’en pouvons plus », se désolent nombre d’usagers.  Le problème des délestages date de près de cinq ans. Il reste irrésolu jusqu’ici. A ce fléau se sont rajoutées, ces derniers temps, les coupures d’eau. Le droit des clients à bénéficier de services adéquats de la JIRAMA est bafoué. Pire que les coupures d’électricité et les problèmes d’approvisionnement en eau, ce sont les explications fournies par la JIRAMA, toujours les mêmes, qui causent la colère des usagers. Face à cette souffrance, bon nombre d’abonnés préviennent contre une explosion. Beaucoup pensent désormais à ne plus payer les factures.

La Rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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