Un fléau malheureusement devenu le quotidien de la plupart des ménages ces derniers temps. Mais il n’y a pas que ces coupures d’électricité. Les coupures d’eau aussi longues que fréquentes font également monter les tensions dans plusieurs quartiers. Beaucoup doivent impérativement se réveiller à 4 heures du matin pour faire des réserves d'eau. Une eau qui coule d'ailleurs en filet et est souvent de couleur orangeâtre. Malgré les réservoirs d'eau, il n'y a pas de pression donc les réservoirs n'ont pas le temps de se remplir. Les consommateurs n'ont plus accès à l'eau durant le reste de la journée et doivent attendre le milieu de la nuit voire le lendemain matin pour pouvoir s'approvisionner à nouveau. Devant les bornes fontaines, les files de bidons jaunes s’allongent à n’en plus finir. Plus que de l’exaspération, beaucoup affirment être au plus haut degré de leur colère contre la JIRAMA.
« Trop c’est trop », « Ce n’est plus une vie » s’indignent les usagers. Le quotidien est devenu un parcours du combattant, entre les coupures d'électricité dans la plupart des quartiers et les difficultés à s'approvisionner en eau potable. « C’est un crime contre l’humanité », crient certains consommateurs. La JIRAMA joue de plus en plus sur les nerfs des habitants. Sauf arrêt de ces coupures de courant et rétablissement de la fourniture en eau, cette dernière affirme être capable de se révolter.
« Nous n’en pouvons plus », se désolent nombre d’usagers. Le problème des délestages date de près de cinq ans. Il reste irrésolu jusqu’ici. A ce fléau se sont rajoutées, ces derniers temps, les coupures d’eau. Le droit des clients à bénéficier de services adéquats de la JIRAMA est bafoué. Pire que les coupures d’électricité et les problèmes d’approvisionnement en eau, ce sont les explications fournies par la JIRAMA, toujours les mêmes, qui causent la colère des usagers. Face à cette souffrance, bon nombre d’abonnés préviennent contre une explosion. Beaucoup pensent désormais à ne plus payer les factures.
La Rédaction