Publié dans Politique

Traite de personnes vers l’Arabie Saoudite - Une passeuse condamnée à 5 ans d’emprisonnement

Publié le jeudi, 14 novembre 2019

L’année dernière, les  envois clandestins de jeunes femmes malagasy dans un pays dangereux comme l’Arabie Saoudite, ont fait rage chez nous.  Mercredi dernier, la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption ou PAC au 67 ha a jugé une affaire  datant de mai 2019 à Mahajanga. Dans le box des accusés, une certaine Soalaza Helmine. Incriminée pour trafic de femmes malagasy vers l’Arabie, la jeune femme a été condamnée à 5 ans d’emprisonnement ferme. Bien qu’elle ait essayé de se disculper jusqu’au bout devant les différentes accusations ou autres charges, elle n’a plus trouvé quoi dire face aux preuves étalées par la présidente de la Cour et le procureur général, mais aussi le témoignage des victimes elles-mêmes. Et puis surtout, Soalaza H. a été lâchée par ses complices actuellement en cavale.

Celui ou celle qui a hébergé les victimes et qui figure dans la liste de ces personnes recherchées aurait dû également comparaître devant la Cour du PAC, mercredi. L’accusée a demandé 1 million d’ariary à chaque victime pour le soi-disant droit de visite médicale. Toujours est-il que c’est toujours elle qui a raccompagné les jeunes femmes désireuses de partir en  Arabie, d’abord jusqu’à Antananarivo avant leur présumé transit à l’extérieur. Les autorités ont aussi trouvé des faux passeports probablement utilisés dans le même dessein sur Soalaza H. Tout a commencé le 16 mai 2019 lorsque les Forces de l’ordre ont interpellé l’accusée et sa complice au port de Mahajanga alors qu’elles étaient en pleine action, c’est-à-dire en train de faire passer les victimes de l’autre côté de la frontière.
Franck R.

Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff