Une situation qui a même suffi à réveiller un semblant de nationaliste et de protectionnisme chez certains. Si les Malagasy étaient aussi protectionnistes à ce point, commençons d’abord pas consommer du « Made in Madagascar », car si tel fut le cas, notre balance commerciale ne serait pas aussi déficitaire.
Sommes – nous vraiment prêts ?
Pour faire réfléchir certains esprits et à titre d’information, au mois d’octobre dernier, le Président américain Donald Trump a inauguré un atelier Louis Vuitton au Texas. Un évènement qui a fait beaucoup de bruits aussi bien dans la presse américaine que celle française. En parlant de protectionnisme, Donald Trump est sans doute celui qui incarne mieux ce principe économique car il en a fait un slogan de campagne en voulant rétablir la « grandeur » de l’Amérique. Néanmoins, cela ne l’empêche pas de saluer l’arrivée d’un nouvel investissement. « Nous célébrons avec fierté l’ouverture de la marque Louis Vuitton, un nom que je connais bien et qui m’a coûté beaucoup d’argent depuis des années », a déclaré le Président américain avec le sourire, en saluant un investissement de 50 millions de dollars pour l’occasion.
Une mentalité à changer
Certes, l’envergure et le coût d’investissement ne sont pas les mêmes, mais le principe et l’objectif par la présence du Président américain à une telle inauguration sont presque identiques à ceux qui justifiaient la présence du Président malagasy à l’inauguration d’un restaurant KFC : encourager les investissements étrangers. En effet, l’ouverture d’autres points de vente KFC dans d’autres endroits de l’île a été annoncée. Heureusement que la chaîne de restauration KFC était américaine car s’il était question d’une firme française, les critiques auraient encore été beaucoup plus virulentes.
En tout cas, les polémiques de ces dernières semaines poussent à se demander si les Malagasy sont réellement prêts pour le développement ou pas ? Ce qui est sûr, c’est qu’une grande partie aspire déjà au développement depuis longtemps mais qu’une petite frange de la population tente de résister soit par peur du changement ou pas pure mauvaise foi politique. Au final, une véritable révolution au niveau de la mentalité est primordiale pour garantir un développement effectif. Alors, on avance ou pas ?
La Rédaction