Publié dans Politique

Chanson « Drako hely » - Clap de la fin !

Publié le mercredi, 20 novembre 2019

Face aux polémiques engendrées par la chanson « Drako hely » de Rijade et à la note sortie par le ministère de la Communication et de la Culture (MCC), la chanteuse sort enfin de son silence. A travers une lettre ouverte adressée à la ministre Lalatiana Andriatongarivo, elle accepte de retirer sa chanson de tous les réseaux sociaux et Youtube. « Suite aux  discussions que j’ai eues avec un responsable du ministère de la Communication et de la Culture, j’ai décidé de retirer la chanson intitulée « Drako hely » tant sur facebook que youtube ainsi que sur mes comptes personnels », affirme Truong Huu Kha Vola Judiane alias Rijade. Basée en France, la chanteuse motive sa décision pour la suite de sa carrière et protéger les filles de Madagascar.

 

Rappelons que le MCC, par le biais de la direction de régulation des médias, a interdit aux stations de radio et télévision opérant à Madagascar de diffuser la chanson « Drako hely » qui, d’après le ministère, incite à la débauche. En se référant à cette lettre de Rijade, les discussions entre les deux parties ont porté leurs fruits avec un seul vainqueur, le bon sens. Une grosse déception en somme pour les friands de sujets brûlants susceptibles de porter atteinte à la crédibilité du ministère. Des débats tendancieux et souvent stériles ont inondé les réseaux sociaux après cette décision du MCC.

Pour revenir à la composition de Rijade, « Drako hely » peut évoquer la jeunesse laquelle, en général, rime avec la beauté.  Il n’y a pas de ce fait le moindre mal quand elle dit dans sa chanson que « Jaolahy be » pour ainsi dire aucun homme  ne résiste à « drako hely ». Mais là où les paroles dans sa chanson suscitent des controverses, c’est quand notre artiste dit à l’endroit des descendantes d’Eve que si elles savent bien se servir de « drako hely », lequel mot en ce moment-là prend un autre sens,  elles ne sont pas obligées  d’aller à l’école pour voir les Etats-Unis (USA). En somme, pour réussir dans la vie. C’est dans cette phrase que réside le danger. A l’heure où les parents se donnent tout le mal du monde pour envoyer leurs progénitures à l’école, en vue d’un avenir radieux, et que les dirigeants du pays encouragent l’éducation en construisant des écoles et en distribuant des kits scolaires, l’artiste Rijade peut bien, sans le vouloir dans sa chanson, inciter les jeunes filles à se détourner du chemin de l’école.

Mais désormais, c’est de l’histoire ancienne. C’est la chanteuse elle-même qui a sifflé la fin du match en retirant « drako hely » de la circulation.

La Rédaction

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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