Publié dans Politique

Naina Andriantsitohaina - « Nous pouvons redresser Antananarivo »

Publié le dimanche, 24 novembre 2019

 « Il est évident que nous sommes tristes devant la situation actuelle. Mais nous ne sommes pas découragés. Nous pouvons redresser la Capitale, parce que nous avons un programme complet, mature, et que nous avons une équipe solide pour le mettre en œuvre », a confié le candidat Naina Andriantsitohaina durant  son discours hier lors de son « faradoboka ». Trois semaines après avoir ouvert sa campagne pour les élections communales à Antananarivo, qu’il a consacrée à la visite de la quasi-intégralité des Fokontany des six Arrondissements de la Capitale, le candidat du Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina a tenu un grand meeting hier au Palais des sports de Mahamasina. Un lieu plein à craquer où la couleur orange était le code vestimentaire commun.

Outre la foule, la plupart des présidents de parti, les leaders d’association ainsi que les députés élus sous les couleurs de l’IRD dans les six Arrondissements d’Antananarivo, ainsi que les artistes soutenant le candidat n°4 ont été visibles à Mahamasina hier. L’enthousiasme et l’engouement se lisaient sur les visages de l’assistance qui avait déjà attendu l’arrivée du candidat numéro 4 depuis l’ouverture des portails en fin de matinée. « Le moment pour nous de reprendre la clé (ndlr : de l’Hôtel de ville) est proche », a indiqué d’emblée le porte-fanion de l’IRK dans la course à la Mairie d’Antananarivo, lors de sa prise de parole.

Malgré la situation dans la Capitale, après quatre ans de gestion calamiteuse par le couple Ravalomanana, Naina Andriantsitohaina a affirmé  sa confiance pour redresser la barre, notamment par le biais de son programme qui prône un développement « impartial ». L’aspirant édile rappelle notamment quelques points de ce programme, citant notamment la construction d’infrastructures de base telles que les toilettes publiques, les ruelles, l’implantation de cantines scolaires, la création d’emploi décent, la meilleure gestion de la CUA, la suppression de l’Easy Park, le retour des feux de circulation…  Aux derniers sceptiques,  il a rappelé pourquoi il est l’homme qu’il faut pour redresser la Capitale, soulignant, outre son programme, ses compétences de dirigeant d’entreprise, sa capacité à rassembler, ses bonnes relations avec le pouvoir en place, avec les bailleurs de fonds et avec le secteur privé, sa capacité d’écoute. Naina Andriantsitohaina n’a pas manqué d’appeler les électeurs à se ruer aux urnes. Face aux rumeurs véhiculées par certains, il appelle à une vigilance citoyenne au soir de la clôture des bureaux de vote. Le prétendant à l’Hôtel de ville estime que le jour du scrutin doit être un jour de fête, car il s’agira du premier jour du redressement de la Capitale. Notons que la campagne électorale pour les élections communales et municipales prend fin officiellement ce jour à 23h59 mn.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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