Publié dans Politique

Confrontation de listes électorales - Le TIM se trompe de porte

Publié le mercredi, 04 décembre 2019

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a répondu ce jour aux exigences du candidat du TIM aux communales concernant la confrontation des listes électorales. Pour cette Commission, la requête doit être formulée auprès du Tribunal administratif.

 

Réponse du loup à la bergère. La CENI a organisé hier une conférence de presse en son siège à Alarobia. La Commission électorale indépendante a répondu aux exigences du candidat malheureux du TIM pour la course à la magistrature de la Commune urbaine d'Antananarivo. Cette commission renvoie ce candidat au tribunal administratif s'il entend toujours obtenir gain de cause, pour la confrontation des listes électorales utilisées et signées lors des dernières législatives et celles des communales et municipales. D'ailleurs, cette demande étonne plus d'un. En effet, il est d'usage de demander une confrontation des procès-verbaux utilisés durant les élections, comme ce fut le cheval de bataille de ce même parti lors de la dernière élection présidentielle. Un effort vain puisque même après confrontation de quelque cinquantaine de procès-verbaux présentés par ce parti et son comité de soutien, aucune anomalie n'a été décelée.

Le TIM demande ainsi l'impossible en voulant une confrontation de listes électorales utilisées durant deux élections différentes. Le respect de la démocratie commence pourtant par le respect du verdict des urnes, du choix des électeurs. Il faut savoir gagner en toute humilité pour le cas des élus, il faut reconnaître leur défaite quant à ceux qui n'ont pas su gagner la confiance des électeurs. En somme, le TIM doit accepter sa défaite, sa nouvelle situation dans le paysage politique malagasy montre qu'il n'est pas apprécié par la majorité de la population. En témoigne la nouvelle composition de l'Assemblée nationale, la victoire des candidats orange durant les communales et les municipales, notamment dans les grandes villes comme Antananarivo, Toamasina, Antsirabe, Fianarantsoa et autres.

L'objet de cette conférence est de donner aussi aux électeurs et à la population le récapitulatif des élections communales et municipales. D'emblée, les conférenciers ont défendu que ces élections se sont déroulées sans souci majeur. Aucun incident de nature à annuler le scrutin n'a été constaté sur l'ensemble du territoire et celui des circonscriptions électorales.

La CENI a également publié des résultats provisoires. Pour les élections communales, 85,71%  des procès-verbaux ont été traités, et 73,03% des procès-verbaux pour les élections municipales. Concernant le taux de participation, il est de 41,59% et 41,53% respectivement pour les communales et les municipales. Le taux de participation le plus élevé en ce qui concerne les ex-provinces est celui de Tuléar, à raison de 47,32%. Le taux de participation le plus bas est celui de l'ex-province d'Antsiranana, pour un taux de 37,80%. Pour ce qui est des Régions, celle de l'Androy a le plus fort taux de participation, pour un pourcentage de 45,40%. La Région Analamanga ferme la danse pour un taux de participation de 30,37%.

La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Evêques de Madagascar - Mise en garde contre la vengeance et la violence
  • Infrastructures de la JIRAMA - Plusieurs sites stratégiques sous haute surveillance
  • Affaire SMGD-CNAPS - 11 personnes présentées au PAC
  • Affaire CNaPS – SMDG - L’ancien DG Rakotondraibe Mamy sort de son silence
Pub droite 1

Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

A bout portant

AutoDiff