Quant à la liste électorale, elle n’a été pas été publiée 2 ou 3 jours avant le scrutin. Elle a subi des modifications contrairement aux annonces officielles. Des rajouts ont eu lieu en faveur d’un autre candidat. L’achat des voix a existé réellement. Des cartes nationales d’identité ont été ramassées le jour du scrutin en échange de somme d’argent payée a posteriori.
Par la même occasion, le candidat insatisfait d’Ambovombe a déploré le transfert forcé de BV à d’autres endroits différents des lieux habituels le jour du vote. Andova et Beanike II ont été pris comme exemples à ce sujet. Un autre a été replacé dans sur un site privé. En outre, le candidat dénonce l’agression verbale voire physique initiée par un candidat à l’encontre de certains de ses délégués. En effet, ceux-ci n’ont pas pu signer les procès-verbaux comme le veut l’usage.
Conscience
Les faits contestés rendent également compte de la circulation des bulletins uniques pré-signés et pré-cochés. Par-dessus tout, les matériels de vote ont présenté des défaillances et de non-conformité. Des urnes sont fissurées si d’autres n’ont jamais été fermées lors du scrutin.
Selon toujours le candidat, les procès-verbaux ont été pré-signés sans même que les délégués de vote aient eu le temps d’appréhender la situation. La mention fait état de conformité. Pourtant, la réalité est différente. Des carnets des bulletins uniques ont été arrachés ou ont été classés ailleurs avant leur utilisation.
En conclusion, le candidat mécontent a affirmé que les électeurs dans sa circonscription ont été intimidés, harcelés par la distribution d’argent dans la nuit du 26 au 27 novembre. « La liberté de voter en toute conscience est totalement bafouée », déplore-t-il. Le candidat a mis la responsabilité des anomalies et irrégularités dénoncées sur le dos du démembrement local de la CENI.
M.R.