Publié dans Politique

Injures envers le Chef de l'Etat - Un facebooker appréhendé

Publié le vendredi, 27 décembre 2019

Les Forces de l'ordre sont parvenues à remonter la trace d'un utilisateur de facebook qui a proféré des injures à l'encontre du Chef de l'Etat.

 

Retour de bâton. Les agressions sur les réseaux sociaux ne tombent pas dans un puits d'impunité. Un homme qui a injurié le Chef de l'Etat malagasy, sur le réseau social Facebook, le 22 décembre dernier, vient d'en faire l'amère expérience. Traqué par les enquêteurs de la section de recherches de la Gendarmerie de Toliara, l'individu, un universitaire, dont la publication a outré bon nombre d'internautes, a été interpellé hier vers 13 heures à Toliara. Placé en garde à vue, la personne devrait incessamment être transférée à Antananarivo.

Dans les heures suivant la publication, la cellule de lutte contre la cybercriminalité du ministère de la Communication et de la Culture a alerté le Procureur de la République et l'entité chargée de la lutte contre la cybercriminalité auprès des Forces de l'ordre. Régulièrement, l'individu profère des injures à l'endroit de personnalités du régime, à en juger par les publications sur son réseau social. La dernière en date ciblant le régime actuel aura toutefois été la goutte qui a fait déborder le vase.

Pour ces propos déplacés à l'encontre du Président de la République, l'individu en question risque la condamnation. En théorie, il risque même gros. Par le passé, insulter le Président de la République, par le biais d'un support informatique, pouvait emmener leurs auteurs à séjourner en prison. La loi n°2016 - 031 modifiant et complétant les dispositions de l'article 20 de la loi n°2014-006 du 17 juillet 2014 sur la lutte contre la cybercriminalité a supprimé la possibilité de condamnation à la peine privative de liberté, mais a prévu une amende qui peut monter jusqu'à une centaine de millions d'ariary pour des infractions telles que l'injure ou la diffamation.

Force est en tout cas de rappeler que les infractions liées à la cybercriminalité sont devenues monnaie courante ces dernières années. Beaucoup ont encore en mémoire l'intox sur l'effondrement du tunnel d'Ambanidia, il y a un peu moins de trois ans maintenant, qui a valu l'arrestation de l'un des utilisateurs de facebook ayant répandu la rumeur. La mauvaise utilisation des réseaux sociaux par certains internautes est littéralement devenue un fléau.

Beaucoup utilisent ces nouvelles technologies pour escroquer, diffuser de fausses informations via des comptes fakes, injurier, … au lieu de s'en servir à de bonnes choses pour la société, telles que les critiques constructives, les recherches d'enfants perdus, les recherches d'objets perdus, les appels au secours en tout genre. Il faut en tout cas que les auteurs de ces actes cybercriminels sachent qu'ils ne sont pas éternellement impunis. Les technologies permettent aujourd'hui de retracer les auteurs de ces infractions.

La Rédaction

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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