Publié dans Politique

Commémoration du 7 février - Andry Rajoelina invite à la solidarité pour l’émergence

Publié le vendredi, 07 février 2020

Comme chaque année et ce depuis l’année 2010, la date de la tuerie du 7 février a été commémorée par les partisans de la révolution Orange de 2009. Cela fait 11 ans que la marche pacifique des manifestants de la place du 13 mai a viré au carnage. Hier, le Président Andry Rajoelina était en tête de file, lors de la cérémonie qui s’est tenue à Ambohitsorohitra, devant la stèle commémorative des victimes. Le Chef de l’Etat a procédé au dépôt de gerbes en mémoire des personnes qui ont perdu la vie à cet endroit. 

Par la suite, le Président a fait un bref discours adressé particulièrement aux familles des victimes. Il a assuré que le sacrifice des 48 martyrs, ainsi que des centaines de blessés qui ont versé leur sang, ne sera pas vain et qu’ils resteront à jamais dans la mémoire collective.« Nous avons désormais un devoir envers ces victimes, celui d’avancer ensemble et de mener le pays sur la voie de l’émergence », a déclaré le Président avec détermination. Pour l’homme fort du pays, le développement est le meilleur aboutissement de la révolution qu’il a menée pour combattre la dictature.

Une lutte pour le changement

 Au passage, le numéro un de l’Exécutif a déploré les mensonges qui sont volontairement véhiculés autour de cette journée sombre du 7 février. Il a fait particulièrement allusion à la responsabilité de ceux qui ont commis ce carnage. « Cela fait désormais partie du passé mais la vérité ne peut être noyée dans les mensonges », a – t – il martelé. Le leader de la révolution de 2009 a également souligné que son arrivée au pouvoir aujourd’hui n’est pas fortuite et est en partie le résultat de la lutte pour le changement mené par tous les partisans qui l’ont soutenu.

Après cette cérémonie, les membres de l’association AV7, qui rassemble les victimes du 7 février, ont pris la direction d’Ambohimanga pour effectuer un reboisement.

Un programme qui n’est pas anodin car est aussi en mémoire des personnes décédées, tombant sous les balles de la garde présidentielle de l’époque. Parmi les personnalités présentes, hier, figurent le nouveau maire d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, les parlementaires issus du MAPAR.

La Rédaction 

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Editorial

  • Par le bas
    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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