Publié dans Politique

Ny Rado Rafalimanana - Pris en flagrant délit d'usurpation de titre

Publié le jeudi, 13 février 2020

Le système des Nations unies à Madagascar a éconduit Ny Rado Rafalimanana. En proie à des ennuis judiciaires, ce dernier met systématiquement en avant son statut d'ambassadeur d'un organisme qui serait affilié aux Nations unies, et qu'à ce titre, il affirme disposer d'un laissez-passer diplomatique. Réagissant aux affirmations du président de l'association Ny Rado Group, le ministère des Affaires étrangères malagasy a envoyé une note verbale au Système des Nations unies pour des précisions sur le statut de l'Intergovernmental Collaborative Action Fund for Excellence (ICAFE) auprès du SNU. Ny Rado Rafalimanana se plaît en effet ces derniers temps à mettre en avant son statut d'ambassadeur d'une organisation onusienne. Notamment à Vohidiala lors de l'incident avec les gendarmes. Un statut de diplomate dont il s'est déjà largement prévalu ces dernières années.

 

Dans une note verbale, datée d'avant-hier, adressée au ministère des Affaires étrangères, le bureau du coordonnateur résident du Système des Nations unies à Madagascar, a donné sa réponse. Une réponse où le bureau éconduit le candidat recalé à la présidentielle. Le SNU confirme que « l'ICAFE n'est pas affiliée au Système des Nations unies ». D'autre part, le bureau confirme qu'aucune agence du Système des Nations unies à Madagascar n'a travaillé ni avec cette organisation ni avec son fondateur.

Le président de l'Organisation non  gouvernementale, Ny Fanahy no maha olona est donc pris en flagrant délit d'usurpation de titre ainsi que de faux et usage de faux, car l'organisation dont il affirme être le représentant n'est donc pas une organisation rattachée au système des Nations unies. Ce démenti cinglant du SNU intervient dans la foulée d'un précédent du ministère des Affaires étrangères. Une source auprès de ce département ministériel a affirmé que Ny Rado Rafalimanana ne fait pas partie des diplomates accrédités en tant que tel à Madagascar. « Contrairement à ses insinuations, il n'a jamais été reçu au ministère en dépit de ses nombreuses tentatives », précise notre interlocuteur auprès du MAE. Dans la foulée, c'est le Système des Nations unies à Madagascar d'éconduire l'homme politique.

Devant de tels agissements, la réaction des autorités malagasy est attendue. Beaucoup estiment cependant que ces dernières auraient tout intérêt à réagir rapidement et fermement. En effet, cette situation pourrait nuire gravement à l'image du pays sur le plan international. Une passivité de l'Etat malagasy face à de tels faits gravissimes pourrait également affecter les relations entre les Nations unies et Madagascar. Beaucoup estiment qu'il appartient à l'Etat malagasy de réagir face à cette atteinte au SNU.

La Rédaction

Fil infos

  • Spoliation foncière - Deux réseaux de fraudeurs démantelés
  • Monique Andréas Esoavelomandroso - Décédée à l’âge de 80 ans
  • Fermeture du restaurant de Coco Beach - Une décision gouvernementale justifiée et incontestable
  • Université d’Antananarivo - Un nouveau président pour une université de référence
  • Lingots d'or de 49kg - Les biens de Madagascar restitués par les Comores
  • Bourses universitaires - Un détournement de 14 milliards d’ariary démasqué 
  • Stop aux infractions routières - Que les mesures soient pérennes !
  • Actu-brèves
  • Retour des embouteillages entre Ankadimbahoaka et Anosy - Nécessité d’actions rapides
  • ACTU-BREVES

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Et Jude balaie !
    Après Honde, c’est Jude ! La Grande île n’en finit pas. Le premier décoiffe, le second balaie. Du pareil au même ! Et à peu près, dans les mêmes Régions : le Sud – ouest et dans le Sud – est. On est bien en pleine période des intempéries. Et on est bien … servis ! En début de ce mois de mars, période où les perturbations cycloniques battent leur plein, une dépression tropicale muée en cyclone dénommée Honde se déferlait sur les Régions du Sud, du Sud – ouest et l’Ouest de l’île. De fortes précipitations inondent atteignant jusque sur les Hautes terres Centrales, la Région Analamanga. Les données du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), déplorait 8 morts et 40. 000 et même 60. 000 sinistrés. En gros, les habitants concernés ont tout perdu de leurs biens. A Antananarivo et les environs immédiats, les…

A bout portant

AutoDiff