Publié dans Politique

Prix des PPN - Retour en force de l’inflation !

Publié le mardi, 03 mars 2020

La sonnette d’alarme retentit de nouveau du côté des consommateurs. Les produits de première nécessité connaissent une nouvelle flambée et ce depuis quelques semaines. Une situation qui fait monter la grogne dans les ménages. Apporter un billet de 10 000 ariary est devenu presque insignifiant pour les ménagères car ne suffit plus à acheter tous les besoins en une journée.

Le coût de l’huile, par exemple, a augmenté de 1000 ariary. Le prix de ce produit en cacheté est passé de 5000 à 6000 ariary. Pire, certaines marques d’huile peuvent même atteindre jusqu’à 8 000 ariary. Il en est de même pour le sucre qui connait une hausse d’au moins 300 ariary. Il va sans dire du riz, aliment de base des Malagasy, qui revient également toujours aussi cher et n’a connu aucune baisse pour le moment. Les prix du riz dans les épiceries de quartier varient de 1900 à 2100 ariary. Une différence de prix fixée selon le type de riz : Makalioka, Vary Gasy, Mavokely, etc. Les autres produits comme la farine ou la viande ne sont pas épargnés par cette hausse de prix.

Cri de détresse

Ce retour en force de l’inflation fait monter des cris de détresse.  Des cris qui devraient être sérieusement considérés par les responsables concernés. Faut – il rappeler que l’année dernière, vers les deux derniers mois de l’année, la même inflation a été observée dans le pays. A preuve,  en se référant aux chiffres de l’Institut national des statistiques (INSTAT), l’on peut noter une hausse de l’indice des prix à la consommation. « Des fois, je n’ose même plus aller au marché quand je n’ai pas assez d’argent car je sais que je ne pourrai acheter grand-chose », confie une femme au foyer.

Les causes de cette reprise de l’inflation sont assez floues. En effet, la monnaie malagasy est aujourd’hui dans une phase de stabilité. De leur côté, les commerçants eux – mêmes n’arrivent pas à expliquer les vraies raisons d’une telle inflation. C’est le cas, par exemple, pour le prix de l’huile. « Je ne sais pas pourquoi les prix ont augmenté. D’ailleurs, je crains que le coût de ce produit pourrait encore connaître une nouvelle hausse », déplore une commerçante du côté d’Analakely. A cette hausse des prix s’ajoute la très fâcheuse habitude des marchands de la Capitale à tricher sur la quantité des marchandises vendues par kilo en trafiquant les balances. Les consommateurs s'en sortent encore plus perdants!
Sandra R.

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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