Publié dans Politique

Opposition à Madagascar - La dérive radicale mise à l’index par l’international

Publié le vendredi, 06 mars 2020

Le monde s’inquiète de la situation à Madagascar. La presse étrangère et des observateurs notamment affichent leurs appréhensions face aux dérives de l’opposition dans la Grande île. Mercredi dernier, Guillaume Lafargue, dans son blog, publié sur le site d’information Mediapart, pointe du doigt « une machine а fake news de critiques et insultes contre le Gouvernement », dont le seul objectif est de « faire reculer le pays pour dйstabiliser le pouvoir ».
Le blogueur cite à titre d’exemple le blog « La Voix du Sud » également sur Mediapart qu’il dit être la voix de l’opposition. En fait, dit-il, « les articles de la Voix du Sud sont délibérément militants, diffamatoires, vulgaires et parfois violents ».  Le blogueur affirme en outre que les auteurs des articles publiés sur « la Voix du Sud » sont très désinformés. Dans son dernier billet, « La Voix du Sud » a accusé le Chef de l’Etat de ruiner le pays en donnant des faveurs et privilèges aux Indo-pakistanais et aux Chinois. « Une ligne d’attaque martelée par l’opposition qui souhaite véhiculer l’image d’un Président à la merci des étrangers », fait remarquer  Guillaume Lafarge, qui ne manque pas de souligner que « Nul doute que quiconque s’intéresse à Madagascar, sans même y vivre pourra se rendre compte que le Président Rajoelina permet à tout le monde d’investir, trouver des marchés ».
Le blogueur met également à l’index « l’armйe de faux comptes sur les rйseaux sociaux » mis en place par l’opposition pour « servir de caisse de rйsonance aux messages et fausses informations concoctйs par ses principaux leaders ». Le dernier-né des faux comptes en date créé par l’opposition est la page « Ny Marina », une espèce de page satirique qui insulte quotidiennement et systématiquement le Président Andry Rajoelina et les membres du Gouvernement, souligne le  journaliste.
« Des usines à fake » dénoncées également par Albert Savana, sur financialafrik.com et une organisation non gouvernementale suisse, dans une note adressée à une agence de presse étrangère. Par ailleurs, ces derniers s’inquiètent de la « dérive radicale et non constructive » de l’opposition à Madagascar, alors que des progrès sont observés dans le pays depuis l’arrivée au pouvoir d’Andry Rajoelina.
Cette ONG indique avoir observé une série de signaux inquiétants quant à l’attitude de l’opposition malgache. Cette entité note « des tentatives systématiques de blocages de la part de l’opposition, les tentatives de déstabilisation du pays et la multiplication des intox et contre-vérités en ligne et dans les médias ». Citant notamment à ce titre les doutes sur l’instrumentalisation des habitants concernés par le projet Tana Masoandro par les députés de l’opposition, la tentative du président du Sénat et coordinateur national de l’autre parti d’opposition, le HVM, de faire annuler les ordonnances prises par le Président de la République durant l’année 2019.
Pour l’ONG, « des dйclarations de l’opposition tentent de faire replonger le pays dans une crise alors qu’il a retrouvй la stabilitй depuis l’йlection prйsidentielle de dйcembre 2018 », s’appuyant entre autres sur « un potentiel front commun déstabilisateur qui aurait été créé par les deux anciens présidents », lesquels auraient « scellé un pacte dont l’objectif est de chasser le Président en poste du pouvoir par tous les moyens ».  L’entité en question prend également appui sur la récente déclaration de la CENI sur des doublons dans la liste électorale suivie des dénonciations de fraudes électorales par le TIM.
La Rédaction



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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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