Société

Alors qu’on les a attendus depuis l’année dernière, ce n’est que dans le courant de cette nouvelle année 2020 que certains grands procès seront au rendez-vous. A la barre, des personnalités dont les noms ont défrayé la chronique pour abus et fraudes durant l’ère H. Rajaonarimampianina. Et pas des moindres. Un ex-conseiller spécial (encore) du Président sortant et non moins opérateur économique, en l’occurrence Mbola Rajaonah devra être bientôt jugé. Il sera dans la gueule du Pôle anti-corruption (PAC) des 67 Ha.
Scène tragique de jalousie au jour du Nouvel an, vers 2h du matin dans la localité d’Ivato. Un homme, encore jeune, a été assassiné. Un gendarme lui avait tiré dessus, presque à bout portant, pulvérisant ainsi la tête de la victime. Une plaie béante a pu être observée à l’endroit. D’après l’information, le gendarme en cause serait alcoolisé lorsqu’il a commis l’acte dans un bar. Il n’aurait pas supporté de voir son présumé rival en train séduire sous ses yeux sa compagne supposée, qui n’est autre que la tenancière de ce bar.
24h après les autopsies, l’heure est venue pour quitter la morgue d’Ampefiloha. Ces autopsies des corps du motocycliste suisse d’une trentaine d’années et de sa compagne malagasy, tous deux tués tragiquement lors d’un accident, à Ivato dimanche dernier, n’ont pris fin que vers le début de l’après-midi, hier. C’était dans ces circonstances que les proches de la jeune femme ont emmené sa dépouille vers Ambositra, sa région natale. Notons que la poignée de personnes présentes n’ont voulu faire aucun commentaire sur cette affaire.

Choc mortel à Ivato - Un couple mixte en moto se tue

Publié le dimanche, 29 décembre 2019
Scène d’accident meurtrier de la circulation observée sur la route de l’aéroport d’Ivato, vers 6h du matin hier. La femme encore jeune, et qui couchait au sol, et dont la tête a été dissimulée sous un casque, avait encore son sac à dos sur elle. Etendu tout près d’elle, le motocycliste, un ressortissant suisse de 35 ans gisait également inerte, les membres fracturés…Il fut tué sur le coup, du moins selon ceux qui ont assisté en live la scène horrible. Quelques mètres plus loin, le moto-cross noir que le couple venait de monter, est couché sur son flanc sur le…
Si la population malagasy est habituée à passer la nuit de la Saint-Sylvestre sous un beau temps, pour cette fois-ci, le résultat des études menées par les prévisionnistes s’annonce plutôt négatif. Selon la Direction générale de la météorologie (DGM), un temps pluvieux caractérisera la journée du 31 décembre 2019 et du 1er janvier 2020, entre autres dans les côtes Sud-est et Est. La présence d’une perturbation tropicale qui est actuellement en cours de formation dans l’océan Indien favorise la descente de la Zone de convergence inter-tropicale sur le Nord de Madagascar. Cela stimule ainsi le retour des activités orageuses généralisées.…
La récente découverte à Ampitatafika du corps de la petite Estella (4 ans) à la suite de sa disparition le 24 décembre dernier, alimente encore les conversations. L’énigme sur cette affaire reste entière. En attendant, hier, la dépouille de la victime avait été autopsiée à la morgue de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona sous la houlette du Dr Rado. Seule une poignée de ses proches, dont le père de la fillette, y était présente, avec les formalités d’usage qui devaient préluder à la mise en bière du corps.
2 584 enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants recensés à Madagascar. Les premiers travaillent auprès des universités et instituts supérieurs tandis que les seconds exercent auprès des centres nationaux de recherche. 1 203 d’entre eux sont des assistants ou assistants de recherche, titulaires d’un diplôme de Master II ou DEA. « Les enseignants-chercheurs ont une obligation d’excellence. A l’exemple des assistants, ils ne devraient pas y rester jusqu’à la retraite et ensuite demander un maintien en activité. Ils devraient plutôt finir leurs recherches pour avoir leur Doctorat et devenir des Maîtres de conférences. Ces derniers devront quant à eux poursuivre les recherches pour…

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

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