« Nous sommes des Malagasy, et on ne peut pas être imperméable à la souffrance des autres », avance-t-il. Les commerçants ambulants peuvent exercer sur les trottoirs à condition qu’ils laissent le champ libre aux piétons et ne gênent pas la circulation. Au moins, ils doivent libérer deux tiers du trottoir et rétrécir leurs étalages. Une décision qui, malgré les critiques des observateurs sournois, a satisfait plus d’un. « Cette décision nous convient. Contrairement aux moments précédents, les agents de police ne ramassent plus ou détruisent nos marchandises. Le moment venu, nous sommes prêts à abandonner les lieux. C’est d’ailleurs le contrat entre les deux parties », avance Haingonirina Georgette, commerçante à Anosy.
Néanmoins, il y a des endroits qui sont absolument interdits aux commerçants ambulants comme le devant du Senat à Anosy et aux alentours du Tribunal. Ceux exerçant à Anosy et Mahamasina seront rassemblés ailleurs dans un autre lieu. Actuellement, la CUA procède au recensement des marchands ambulants afin de trouver une solution durable à leur situation. « On ne pourrait pas trouver une solution si l’on ne dispose pas d’une statistique », ajoute le responsable au sein de la CUA.
Anatra R.