Publié dans Société

Marchands ambulants - Retour provisoire dans le centre-ville

Publié le mercredi, 12 février 2020

Il y a des endroits où les marchands ambulants sont interdits d’accès, mais seule une partie des lieux leur est réservée, a avancé récemment le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina. Suite à cette déclaration, de nouvelles organisations ont été mises en place depuis le début de cette semaine au niveau du centre-ville. D’ailleurs, la plupart des commerçants se sentent lésés à cause de leur expulsion de l’endroit habituel. D’après Rafidimanana Désiré, responsable au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), ce retour sur les trottoirs est provisoire, plus précisément jusqu’à la construction de nouvelles infrastructures.

« Nous sommes des Malagasy, et on ne peut pas être imperméable à la souffrance des autres », avance-t-il. Les commerçants ambulants peuvent exercer sur les trottoirs à condition qu’ils laissent le champ libre aux piétons et ne gênent pas la circulation. Au moins, ils doivent libérer deux tiers du trottoir et rétrécir leurs étalages. Une décision qui, malgré les critiques des observateurs sournois, a satisfait plus d’un. « Cette décision nous convient. Contrairement aux moments précédents, les agents de police ne ramassent plus ou détruisent nos marchandises. Le moment venu, nous sommes prêts à abandonner les lieux. C’est d’ailleurs le contrat entre les deux parties », avance Haingonirina Georgette, commerçante à Anosy.

Néanmoins, il y a des endroits qui sont absolument interdits aux commerçants ambulants comme le devant du Senat à Anosy et aux alentours du Tribunal. Ceux exerçant à Anosy et Mahamasina seront rassemblés ailleurs dans un autre lieu. Actuellement, la CUA procède au recensement des marchands ambulants afin de trouver une solution durable à leur situation. « On ne pourrait pas trouver une solution si l’on ne dispose pas d’une statistique », ajoute le responsable au sein de la CUA.

Anatra R.

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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