Publié dans Société

Non-respect des mesures de l'état d'urgence sanitaire - 14 personnes arrêtées par la Police

Publié le dimanche, 05 avril 2020

Au cours du week-end dernier, les Forces de l'ordre ont dû procéder à des arrestations pour non-respect aux mesures liées à l'état d'urgence sanitaire. C'était le cas à Andohatapenaka où on a assisté à l'arrestation musclée d'un forcené. En effet, les éléments des commissariats du 6e et du 7e arrondissement  l'ont pourchassé à travers les zones marécageuses à Andohatapenaka. Motif : avoir menacé un motocycliste avec un couteau.

 

Parallèlement, trois autres suspects furent également interpellés à Ambohimanarina. Ils ont taquiné les éléments des Forces de l'ordre dans l'exercice de leur fonction, précisément pendant qu'ils ont enjoint les passants à regagner leurs foyers en vue du confinement. Au moment où la Police les a fouillés, les trois larrons avaient du chanvre indien qu'ils cachaient encore sur eux.

Enfin, il est devenu courant de voir un bar continuer à ouvrir encore sa porte malgré la mesure, du moins dans un quartier de la périphérie comme Ambohimanarina. En réalité, le propriétaire en cause a trouvé le moyen de continuer à écouler encore  en cachette de l'alcool à des clients présents sur les lieux. La Police a embarqué ces derniers, outre bien sûr le barman en cause.

A Antaniavo, la Police a dû intervenir de façon plus musclée pour obliger des commerçants à fermer leurs boutiques, notamment le soir venu. Le secteur du marché a été le théâtre  d'une brouille entre la Police dépêchée sur place à cet objectif et un acheteur. Déjà passablement alcoolisé, ce dernier tardait à payer un vendeur de pomme. Pire, il a voulu s'opposer par la force aux policiers, qui l'ont enjoint à faire vite et quitter rapidement l'endroit. Ce qui a donc poussé les gardiens de la paix  à agir avec poigne envers le concerné. Une situation qui lui a causé quelques blessures et son évacuation à l'hôpital. Sitôt après les soins, le suspect a pu regagner son foyer. Enfin, sa famille ne put s'empêcher d'adresser sa reconnaissance envers la Police.

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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