Publié dans Société

Pandémie de COVID-19 - Le pasteur Raliterason, le deuxième malagasy décédé en France

Publié le mardi, 07 avril 2020

Impitoyable, la pandémie de coronavirus apporte quotidiennement  son cortège de victimes, notamment en France. Et les compatriotes qui y résident n’en sont pas épargnés. La nuit du 5 avril dernier, le pasteur Ravanona Ramaharavo Raliterason, alias Van fut emporté à son tour. Sa mort est survenue à son domicile sis au 74 Rue Pierre Soulié, dans le XXème arrondissement de Paris. Il est donc le deuxième malagasy à décéder du COVID-19 après le docteur Jean-Jacques Razafindranazy le 21 mars dernier à Lille.

Pour revenir dans la récente et triste disparition de l’évangéliste, l’information, bien qu’elle n’ait fourni de plus amples détails, a été plutôt  très explicite sur les conditions de sa mort. Elle rapporte  que le pasteur s’est éteint à la suite de complications liées à une atteinte par le COVID-19. Les faits avancent très rapidement car l’enterrement est prévu pour  jeudi après-midi prochain, au cimetière de Dreux. 

Face à cette triste nouvelle, l'ambassadeur de Madagascar en France, Rija Rajohnson, n’est pas resté de marbre. Puisqu’il n’est pas en mesure de se mettre au chevet de la famille du fait du confinement, en vigueur depuis la mi-mars dernier en France, il a adressé un e-mail à la famille en guise de condoléances et d'excuses aussi de ne pas pouvoir assister à l'enterrement.  

Néanmoins, l’ambassadeur a fait l’essentiel. Il a déjà pu converser au téléphone avec l’épouse du défunt, la première étant également évangéliste. 

Actuellement, deux compatriotes résidant en Hexagone ont été donc emportés par cette pandémie. Rappelons qu’il y eut Jean-Jacques Razafindranazy , le premier  malagasy et surtout aussi le premier soignant décédé à cause du coronavirus en France. Médecin à la retraite, il revenait de Madagascar « en pleine forme » et s’est porté volontaire pour servir dans un hôpital de  l’Oise. 

Recueillis par F.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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